Depuis les actes terroristes récents, la région Lorraine observe des mesures de sécurité renforcée dans le cadre du plan Vigipirate. L’objectif est clair : rassurer les habitants. Les lieux de culte, les établissements scolaires, les transports publics : autant de lieux particulièrement sensibles qui font l’objet d’une surveillance renforcée.
Afin d’assurer une meilleure sécurisation des zones sensibles, la Préfecture de Moselle a pris une disposition originale consistant à contraindre tous les mosellans dotés d’un pénis de grande taille à l’enregistrement de leur « engin » auprès des services administratifs.
« Les pénis de grande taille ? On s’en inquiète depuis longtemps dans la circonscription » nous explique un responsable de la sécurité publique auprès de la Préfecture. « Nous n’avions pas trouvé de solution totalement satisfaisante pour assurer la sécurité de nos concitoyens face à des attributs pouvant être utilisés comme de véritables armes. » En 2014, 24 agressions avec pénis de grande taille ont été recensées dans le département (+22 % par rapport à l’an dernier). Le plan Vigipirate a donc permis d’engager une réflexion rapide sur les conditions de sécurité des mosellans, notamment sur cette question des sexes de grande taille.
20 centimètres : c’est donc la taille minimale requise par la Préfecture pour contraindre à l’enregistrement des pénis. A compter du 1er février 2015, tous les hommes majeurs de sexe masculin concernés seront dans l’obligation de procéder sans délai à une demande d’enregistrement à l’aide du formulaire dédié déjà disponible auprès de la Préfecture. La demande devra être accompagnée de la copie d’une pièce d’identité, de deux photographies (de face et de profil) et d’un certificat médical datant de moins d’un mois attestant de la dimension du pénis.
Cette procédure permettra d’enregistrer l’attribut comme « arme de catégorie D » au même titre que les matraques, gourdins, ou poignards. Les hommes concernés pourront conserver leur pénis de grande taille à domicile à condition de le ranger dans des conditions interdisant l’accès libre.
« Ils ne savent plus quoi inventer » nous confie Patrick B, 37 ans, en colère. « Je vais devoir faire la queue des heures pour déclarer mes parties intimes. »
Une évaluation de l’efficacité du dispositif sera réalisée dans le courant du 1er semestre 2015.
SOURCE : SENEWEB.COM