Décidément, cette histoire de plagiat qui a basculé toute sa vie et ce prix littéraire en son nom dont il n’est ni associé n’a pas connu son épilogue. Ses héritiers s’activent pour sa réhabilitation. Un Devoir de réhabilitation, dit-on.
Le jeudi 19 février dernier, Madame Diallo Adam ex-épouse de l’écrivain malien, Yambo Ouloguem, entouré de Drissa Kanambaye spécialiste des œuvres de l’écrivain et Président du Club Yambo était face à la presse à l’Amphithéâtre de l’ex flash
Selon Mme Diallo Adam l’ex épouse de yambo, depuis 2012, date de la rentrée littéraire sur le prix intitulé « Yambo Ouologuem », jamais la famille de l’écrivain n’a été associée. Une situation qui, selon elle est incompréhensible.
L’ex épouse de Yambo Ouologuem n’a pas porté de gangs pour dénoncer les organisateurs de ce prix. « Malgré qu’il soit vivant jamais l’écrivain, dont le nom est utilisé n’a été consultée», a-t-elle souligné.
Depuis 2012, la famille et les proches de l’écrivain sont mobilisés pour que les organisateurs de ce prix puissent revenir à des meilleurs sentiments en empruntant la procédure normale, celle de l’estime et de la considération. Au préalable, avoir son avis avant de faire usage de son nom et des œuvres.
De son coté, le spécialisé des œuvres de l’écrivain fera savoir qu’il faut rendre un devoir de mémoire au livre « devoir de violence»
A ses dires, du fait de la méchanceté de certains intellectuels africains, l’écrivain a été condamné à exister sans vivre, victime de calomnie poursuit –t-il des hommes de lettres maliens sont allés jusqu’ à soutenir que Yambo est fou, mais la folie est relative, l’homme était juste en avance.
Par rapport au prix qui porte le nom de l’écrivain, le spécialiste de l’œuvre de Yambo affirme avec fierté qu’il est inacceptable que de telles choses se passent sans que l’auteur ne soit associé.
C’est pourquoi il a lancé un vibrant appel aux nouvelles autorités qui, selon lui n’accordent pas de valeurs à la personnalité de l’illustre écrivain, auteur de « Devoir de Violence».
Batidiane
SOURCE : Le Progrès