Des Guinéens rechignent à laisser partir d’autres soldats au Mali pour rejoindre les rangs de la Minusma.
Cette volte-face est essentiellement due au massacre de sept Casques bleus originaires de la Guinée lors de l’attaque de Kidal par des hommes armés. Des voix ne cessent de se faire entendre à ce sujet, faisant place au débat, apprend-on de L’Indicateur Renouveau.
Les Guinéens relancent le débat.
Les Guinéens ne veulent plus revivre le drame qui s’est produit en février dernier où sept Casques bleus originaires de la Guinée ont été massacrés et plusieurs autres blessés. C’est à juste titre que le millier de soldats qui est actuellement en formation et qui doit compléter le contingent guinéen basé à Kidal (au nord du Mali) divise l’opinion. Meurtrie par la mort de ses compatriotes en terre malienne, une Guinéenne, sous couvert de l’anonymat, n’a pas caché son amertume : « En tant que mère de famille, je n’apprécie pas [cet engagement] avec ces décès, ce n’est pas encourageant. »
Pendant que le gouvernement malien et les forces internationales engagées à ses côtés sont en train de chercher des voies et moyens pour sortir le Mali du bourbier dans lequel il est empêtré, voilà qu’un autre problème se profile à l’horizon.
Notons que le 12 février 2016, sept Casques bleus du contingent guinéen ont été tués à Kidal (extrême-nord du Mali) lors d’une attaque complexe contre un camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) au cours de laquelle trente autres soldats ont été blessés.
Source: Afrique sur 7