Le Drian s’exprimait, vendredi, lors d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne à Brest (nord-ouest de la France).
Le ministre français des Affaires étrangères a souligné que « si nous sommes au Mali, nous y restons, mais pas dans n’importe quelles conditions », ajoutant que « nous continuons à suivre la situation de très près et nous allons réunir après la rencontre des ministres des Affaires étrangères du G5 Sahel, la coalition internationale pour le Sahel afin de faire le point de la situation suite aux décisions prises par la CEDEAO ».
En outre, Le Drian, s’est prononcé sur la mobilisation populaire organisée par le gouvernement de la transition en affirmant que « si on est en sécurité pour manifester, on doit surement être en sécurité pour voter ».
Des millions de Maliens avaient répondu, vendredi, à l’appel à la mobilisation populaire des autorités de la Transition contre les sanctions économiques imposées par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest- africaine (Uemoa).
Le Mali avait basculé dans l’insécurité depuis 2012 et, malgré le déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s’est pas stabilisée.
La France est présente avec plus de 5 mille militaires depuis neuf ans pour lutter contre le terrorisme, mais elle avait décidé de réduire ses effectifs parallèlement à la mise en place de la force européenne Takuba de l’Union, composée d’unités spéciales de près de 900 militaires.
Le déploiement d’instructeurs russes ces dernières semaines au Mali a suscité inquiétude et colère au sein de l’Union Européenne et de la France.
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