La guerre au nord du Mali, la destruction de la Libye, les interventions en Syrie, RCA, Somalie, au Soudan, toutes ces guerres ont un dénominateur commun : la quête des ressources pour les Occidentaux. Et ce sont les Etats faibles, avec des régimes de complaisance liés à leurs colonisateurs, qui font les frais. Sarkozy et la France plus d’autres puissances du monde sont à la base de cette guerre de quête des ressources, les printemps arabes, les contestations en Afrique.
Les Occidentaux veulent transformer le Sahel et le Sahara (Mali, Algérie, Niger, Burkina, Tchad, Mauritanie, Libye) en zones de conflit échappant à toute autorité sauf la leur, contrôlant ainsi des ressources immenses. Les Africains doivent intégrer cet aspect de la lutte parce que, de plus en plus, on sent un certain visage inhumain de nos conflits qui touchent même les fondements de nos sociétés.
Arrêtés par la population
À Intahaka, il y a eu l’arrestation de quatre individus armés par la population. Les quatre individus, qui étaient en détention d’armes (deux pistolets mitrailleurs N°9527 et 33555 et deux grenades offensives), ont été arrêtés par des habitants dans la zone d’Intahaka. Ils ont été appréhendés à 10 km au Nord-ouest d’Intahaka. Informé par les héros du jour, le commandement de la troisième unité Méhariste d’Abeibara a dépêché une mission pour les récupérer.
Les quatre individus se réclament tous du Groupe auto-défense Ganda-Izo, sans documents justificatifs. Il s’agit de Talibo Mahamar Maïga qui dit être le commandant de la Base du Front de libération du Nord (FLN), de Téméra, Abdoul Wahab Issoufou, Mohamed Elbechir Mohamar et Firhoun Talibo Maïga. Ils ont été mis remis entre les mains de la Brigade territoriale de la Gendarmerie de Gao. Le premier suspect était recherché par la même Gendarmerie. Selon Gao Info, ce n’est pas une première. Très souvent, ce sont des affaires étouffées au niveau des enquêtes.
Une perte énorme
Le 29 avril 2018, aux environs de 2h du matin, un incendie sans précédent a incinéré des produits de 1ère nécessité au niveau du petit marché de Tombouctou. Il a fait 84 victimes composées de commerçants et tailleurs. Les dégâts ont été évalués à près de 400 millions de Fcfa. Le gouverneur de la région de Tombouctou a rassuré les victimes de la détermination des plus hautes autorités à relancer l’économie locale à travers une assistance en faveur des victimes. Mais les commerçants de ce petit marché s’impatientent, surtout en cette veille de ramadan, période propice aux affaires fructueuses.
Risque de famine
Trois agences de l’Onu alertent sur la famine au Sahel. L’Organisation des Nations unies (Onu) s’érige contre la faim et la malnutrition sévères qui sévissent dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. En termes clairs, les directeurs régionaux des trois agences des Nations unies vont unir leurs voix pour alerter la communauté internationale sur ce fléau. La faim et la malnutrition sévères dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest toucheront des millions de personnes si la communauté internationale n’agit pas maintenant.
Ces fléaux sont provoqués par la sécheresse, combinée aux prix élevés des denrées alimentaires et aux conflits. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial et l’agence du Fonds des Nations unies pour l’enfance, de mauvaises précipitations en 2017 ont ruiné le bétail et les récoltes dans de vastes régions du Sahel, conduisant à un début précoce de la saison de soudure dans le sud de la Mauritanie, le nord du Sénégal et des parties du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.
Les Fama à Kidal
Zahabi Ould Sidi Mohamed, président de la Commission Désarmement Démobilisation et Réinsertion avait dit que le Moc à Kidal et Tombouctou était une question de jours. En théorie, le Moc des deux régions devrait démarrer avant fin avril. On peut dire qu’il a eu raison puisqu’il n’y a plus de point de blocage. C’est ainsi que dans la nuit du 4 au 5 mai vers 22 heures, un détachement de l’armée malienne est arrivée à Kidal, un autre détachement du Gatia serait aussi dans le secteur de Takalot, en route pour rejoindre la ville de Kidal dans le cadre du Moc (Mécanisme opérationnel de coordination.) Sur 18 éléments 15 sont arrivés à bord de 4 véhicules KIA avec un convoi de la Minusma. Le 7 mai devrait consacrer le début de l’enregistrement avant la formation.
Résistance civile à Gao
Le bureau exécutif de la FORC-G s’est rendu à Gao avec les commissions de travail. Tous les points inscrits à l’ordre du jour ont été traités. L’Assemblée, après avoir salué l’idée, a validé le Club de débat dénommé “Celen Ka Thina !” (Parle pour construire !), tout en invitant les uns et les autres à passer l’information pour que les jeunes participent massivement à l’exercice prévu ce samedi 12 mai 2018 à la Maison de la Résistance Civile. Le second point inscrit à l’ordre du jour a été le dispatching du quota et la conférence de presse qui a suivi pour informer l’opinion locale.
Les membres se félicitent de l’énorme travail abattu par les uns et les autres. Comme troisième point, les résistants ont évoqué l’arrivée de certaines délégations ces derniers jours dans la ville de Gao. L’Assemblée a invité les uns et les autres à réserver un accueil chaleureux à ces délégations. En divers, l’Assemblée s’est inquiétée de l’arrivée de réfugiés syriens à Gao avec la complicité de passeurs clandestins. Tout invitant les uns et les autres à être vigilants et à ne pas hésiter à remonter l’information à qui de droit, l’Assemblée a interpellé les autorités pour trouver des solutions. La réunion a été présidée par le secrétaire général Halidou Malicki.
Barkhane dément
Les questions se multiplient dans la région de Ménaka au Mali suite à la mort de civils par dizaines ces dernières semaines et derniers jours. Les victimes appartiennent essentiellement à deux communautés, les Touareg Daoussahak et les Peulhs. La force Barkhane est accusée par certaines voix de complicité, puisqu’elle travaille ponctuellement dans la région avec les groupes armés du Msa et du Gatia qui sont accusés d’être responsables de certaines des exactions constatées. Msa et Gatia ont jusque-là démenti toute responsabilité. Lors de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole de l’état-major des armées françaises, qui s’est lui-même rendu dans la région ces derniers jours, a démenti jeudi toute complicité.
Patrick Steiger confie n’avoir reçu aucun signalement, aucune plainte dans ce sens. «Nous, on a rien constaté de tel. S’agissant ensuite de la façon dont on opère, on n’opère pas n’importe comment, pas à n’importe quel prix. Oui, on n’hésite pas, sur le terrain au cas par cas, ponctuellement, à s’appuyer sur les groupes de défense locaux, ça oui. Mais quand je dis que ce n’est pas à n’importe quel prix, c’est pour que ça ne serve pas de blanc-seing pour faire n’importe quoi et c’est très clair», a-t-il affirmé. Pour Barkhane, les derniers massacres ont été commis par des terroristes dont le but est clair : tenter de déstabiliser les équilibres locaux, et susciter des représailles en vue de déclencher des conflits communautaires.
Bathily se lâche à Fanafiekoro
«J’ai personnellement promis à IBK de ne jamais le trahir. Mais que s’il se hasardait à me trahir, je le combattrais jusqu’au bout de mes souffles. C’est pourquoi je voulais démissionner du gouvernement. Mais c’est Haïdara qui m’a supplié» «…Je pensais que le président de la République allait m’aider à finaliser ce qui avait déjà été fait pour le progrès du pays. Mais il avait un autre plan. Je lui ai fait savoir que je ne travaillerais jamais dans ces conditions. Dès lors, les émissaires ont entrepris des démarches pour me faire revenir sur ma décision.
Les députés en première ligne. Mais j’ai repoussé les députés. À leur suite, Ousmane Madani Haïdara de Banconi est venu me demander de revenir sur ma décision pour l’amour de Dieu et du pays. J’ai accepté et j’ai parlé avec le président le même soir. Je lui ai rappelé que j’avais tout fait lors de la campagne électorale pour qu’il soit élu président de la République. Et je lui ai dit que je n’accepte pas la trahison. Auquel cas, je le combattrais jusqu’au bout de mes souffles…» «Il m’a répondu, frère, j’ai entendu mais je n’avais pas compris ; rentre dans le gouvernement et je vais te donner tous les pouvoirs pour que tu puisses travailler. Et je suis rentré dans le gouvernement. Après, le budget alloué à mon ministère a été bloqué. C’est cela qui se passe dans ce pays…».
Mariko propose
«Je réglerai toutes ces questions de spéculation foncière en moins d’un mois. Sauf que je ne peux pas être le Premier ministre d’IBK car il n’a ni la compétence, ni la foi, ni l’ambition. Je pense que l’Etat dans lequel nous sommes est un Etat de prédateurs, qui est constitué de bourgeois rentiers d’Etat. Et ces rentiers d’Etat, après avoir liquidé les entreprises et sociétés publiques, ont trouvé que la terre est un élément qui permet d’avoir de l’argent.
Donc pour cette raison, ils ont créé des agences immobilières partout. La terre doit appartenir aux paysans. Mais ce sont des agents du pouvoir qui construisent des agences immobilières. Ils veulent construire leurs fortunes sur la misère, les larmes et le sang de notre peuple. La démocratie ne peut pas se faire sur leur dos… L’Etat doit faire en sorte que le cadastre soit respecté. Cette histoire de titre foncier qui n’est qu’une nébuleuse doit s’arrêter». Dr Oumar Mariko, président du parti Sadi.
Une grève inévitable
Une réelle menace plane sur la tenue de l’élection présidentielle à la date indiquée. En effet, les négociations en cours, depuis trois semaines, entre les syndicats des administrateurs civils et le gouvernement connaissent un blocage sans précédent. Pour rappel, les administrateurs civils courent dernière la mise en application d’un procès-verbal de conciliation signé depuis le 04 novembre 2001. Ajoutez-y un cahier de doléances qui a été soumis au gouvernement. La réponse de celui-ci reste «évasive et dilatoire», selon le syndicat.
Lequel fait remarquer que des points essentiels font systématiquement objet de renvoi par le gouvernement. «Cette attitude dénote d’un mépris à l’égard des administrateurs civils et d’une discrimination dans le dialogue social», affirme-t-on du côté du syndicat. Si les administrateurs civils partent en grève, après 17 ans, car la dernière remonte à 2001, «cela s’explique par la mauvaise volonté du gouvernement», dit-on. Ils disent vouloir éviter cette situation, c’est pourquoi dans une démarche responsable, ils ont rencontré respectivement les 22, 27 et 28 février 2018 les ministres de la fonction publique et son collègue de l’administration territoriale avant de rencontrer le PM. Va-t-on vers une grève imposée par le gouvernement ?
Opération Dambé
L’opération Dambé couvre le centre du pays caractérisé par deux zones : une inondée ; l’autre, exondée. Ces deux zones partagent la difficulté de mobilité. Une difficulté beaucoup plus prononcée en zone inondée. Fort heureusement que l’armée de l’air y a apporté un soutien incommensurable aux troupes au sol dans ces deux zones. En effet, dans le cadre de l’opération ‘’Dambé’’, l’aviation a effectué 650 vols, soit environ 850 heures, notamment dans la période de janvier à avril 2018. Au titre de l’opération Dambé, les reconnaissances de zones et de liaison couvrent respectivement 235 et 189 vols.
Les appuis feu et les reconnaissances armées ont été effectués en 140 vols. De nombreuses roquettes et munitions de différents calibres ont été utilisées. Le MI-24 a effectué quatre missions de combat ; le MI-35, cinq dans les zones de Toguérécoumbé, Guanguel, Dialloubé (Wampire) et la forêt de Tina (Tenenkou). Près de 700 personnes ont été transportées. Le soutien a aussi porté sur le transport de 20 tonnes de munitions et d’armes sur le terrain. Le soutien et l’appui de l’aviation ont contribué largement à la neutralisation de nombreux terroristes pour ainsi pacifier progressivement cette partie du pays. En termes de missions d’évacuation sanitaire, 60 blessés ont été évacués du théâtre des opérations au cours de 60 vols. À cela s’ajoute le transport de 21 prisonniers.
Une nouvelle méthode
Au Burkina Faso, plus précisément à Boulsa, les 6 terroristes présumés et leurs logeurs arrêtés par les Koglweogo ont été remis à la gendarmerie, qui est en train de les amener à Ouagadougou. Selon notre source, les présumés terroristes ont déclaré être des partisans de Malam Dicko. Depuis le 3 mai 2018, les Koglweogo de Namentenga sont en guerre contre les terroristes qui avaient incendié une école, détruit le siège des Koglweogo et causé des dégâts dans ladite province. Ils avaient pu arrêter trois présumés logeurs des djihadistes.
Selon le vice-président des Koglweogo de Namentenga, une patrouille opérée par ses hommes a permis d’arrêter 2 présumés terroristes. Au total, 5 présumés terroristes et leurs logeurs sont entre les mains des Koglweogo, 2 autres logeurs ont été remis aux forces de sécurité de Barsalgo. Selon notre source, ceux qui ont attaqué l’école et détruit le siège de Koglweogo étaient au nombre de 8 et trois seulement ont été arrêtés. Présentement, tous les Koglweogo de la province sont à la recherche de ces 5 autres. Et le vice-président promet qu’ils seront bientôt arrêtés.
Autodéfense
Région de Mopti, Secteur de Sevaré et dans le quartier de Takoti. Un nouveau courant ou phénomène nouveau existe. Selon des personnes bien informées, en l’occurrence des témoins oculaires, des jeunes talibés (entre 50 et 100), brassards de différentes couleurs autour de la tête, effectuent tous les soirs des séances d’entraînement, chacun muni d’un gourdin, au niveau de la sortie de Sevaré vers Gao, précisément dans le quartier cité plus haut.
On se demande qui sont-ils. Pourquoi tous ces signes distinctifs particuliers ? Quelles sont leurs motivations et l’idéologie qui les animent ? Pourquoi des séances d’entraînement régulières accompagnées ? Préparent-ils quelque chose : processus DDR (cantonnement) ou sont-ils animés par d’autres idéologies ? Autant de questions dont les réponses ne sont pas évidentes.
La colère de l’Urd
Dans un communiqué, l’Urd dit avoir appris avec stupéfaction la révocation du maire de la commune VI, Alou Coulibaly, par décret pris en conseil des ministres le 02 mai 2018. L’Urd rappelle que depuis la proclamation des résultats des élections communales du 20 novembre 2016 en commune VI, le parti a fait l’objet de la part du parti au pouvoir, le RPM, de procédures abusives et vexatoires du tribunal administratif jusqu’à la Cour suprême, dans l’unique but d’invalider l’élection de son maire sans succès.
Qu’après avoir écopé d’une suspension de trois mois courant janvier 2018, pour des motifs officiels fallacieux, qui frisent le ridicule, le maire a repris fonction le 25 avril dernier. Contre toute attente, cela en dehors de la période de suspension, le gouvernement «incapable» et «incompétent» de la République du Mali vient de le révoquer de ses fonctions pour les mêmes motifs fallacieux. L’Urd dénonce et condamne avec la dernière énergie cette décision, «injuste et anti-démocratique à caractère purement politique». L’Urd exprime son soutien et toute sa solidarité à l’endroit du maire Alou Coulibaly de la commune VI. L’Urd suivra avec l’attention requise le déroulement de cette affaire et appelle ses militants et sympathisants à rester vigilants et mobilisés.
Oumou, la «transhumante»
Oumou Sall soutient la candidature d’Elhadj Ibrahim Boubacar Keita pour un deuxième mandat. Voilà une des recommandations issues des résolutions de la rentrée politique d’Oumou Sall. C’est ce que nous avons appris auprès de nos confrères de la presse locale de Goundam. Mme le maire de la commune de Goundam redevient «indépendante». Avant de lorgner du côté du Pdes sous ATT, elle avait viré à l’Urd.
Actuellement, nous apprenons que la femme la plus puissante de Goundam est sans parti politique et soutiendrait la candidature non proclamée d’IBK à la présidentielle. La sœur germaine de la ministre Nina Walet avait été annoncée comme ambassadrice du Mali en Allemagne à la place de notre confrère Toumani Djimé Diallo. Cela n’est toujours pas confirmé. Au lieu de militer au sein du RPM à Goundam -ce qui n’est pas chose aisée avec Mahamane Baby, Oumar Sididié Traoré dit Gaucher et Oumar Ibrahim Haïdara qui sont à couteaux tirés dans cette localité- Oumou Sall a choisi d’être une «transhumante politique».
Le Reporter