« Si Petaka venait à être attaqué, nous allons descendre dans la ville de Douentza »
Dans une vidéo mise en ligne, jeudi 3 février 2022, le groupe d’autodéfense Danan Ambassagou interpelle les autorités du pays sur la crise sécuritaire qui sévit dans la région de Douentza. En effet une mise en garde a été proférée à l’encontre des hommes de l’ombre, affiliés à Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa, qui seraient en train de planifier une attaque à partir de la ville de Douentza contre le village de Petaka, localité située jusqu’à quelques Kilomètres du chef-lieu de la région de Douentza.
Moïse Sagara, le numéro 2 de Danan Ambassagou révèle la tenue d’une rencontre organisée par les groupes djihadistes qui ont la prétention de s’attaquer au village de Petaka. « Nous avons eu des informations ces temps-cis, que des djihadistes sont en concertation et se préparent pour attaquer le village de Petaka (…) Nous avons reçu des renseignements que pour ces réunions qui se tiennent, les collaborateurs sont à l’intérieur de Douentza. »
Une éventuelle attaque contre la population de Petaka n’exclut pas une contre-offensive à l’encontre des complices postés à Douentza ville, prévient Moïse Sagara. « Le message que nous adressons à Douentza et aux différents villages qui l’entourent, le jour où Petaka sera attaqué, nous n’irons nulle part pour nous fatiguer, nous allons descendre dans la ville de Douentza », précise-t-il. Et ajoute, « nous avons interpellé les autorités maliennes à ne pas négliger les complices qui habitent dans les villes. A l’issue de ces réunions qui se tiennent entre les djihadistes, si jamais Petaka venait à être attaqué, nous allons faire une descente à l’intérieur de Douentza. Nous sommes basés à quelque 500 mètres de Douentza. »
Sagara poursuit en disant aux autorités du pays que les Dozos n’ont d’autre intérêt que la défense de la patrie. Il affirme, « nous portons le drapeau malien » avant d’ajouter qu’aujourd’hui la crise sécuritaire est telle que la hiérarchie militaire est appelée à écouter les Dozos. « Certes, vous nous avez écoutés, mais il faudra…
Source : Le Soir De Bamako
