Claude Leroy (65 ans) et Henri Kasperczack (67 ans), des techniciens français ayant blanchi sous le soleil africain, ont signé un retour sur les terrains du continent en paraphant des contrats respectivement avec le Congo et le Mali. En rupture de l’autre côté du fleuve Congo, en RD Congo, très récemment, Leroy a finalement trouvé un accord pour conduire les Diables Rouges à une reconquête du football africain.
Claude Leroy a requalifié la RD Congo pour une phase finale de CAN en 2013 mais semble avoir perdu la main. La sélection congolaise n’a pas pris part à la coupe d’Afrique depuis 2006.
Finaliste en 1986 et champion d’Afrique avec le Cameroun en 1988, le technicien français a accumulé les revers, depuis cette consécration, avec la génération dorée des Lions Indomptables.
Certes, il a réussi à faire des résultats après avec une demi-finale de CAN en 1990 (Sénégal) et a aussi permis à la RD Congo de retrouver cette compétition en 2013. Mais il n’a rien gagné depuis ce sacre de 1988.
Avec les Diables Rouges, champions d’Afrique en 1972 mais absents de la phase finale depuis 2000, il ne sera demandé à celui qui a popularisé le concept de Sorcier blanc de permettre au Congo de retrouver la scène africaine.
Une équipe nationale qui a longtemps déserté les plateaux d’excellence, malgré quelques résultats encouragements entrevus par exemple lors des éliminatoires de la coupe du monde 2014.
Les victoires en Coupe de la CAF (2012) et en Supercoupe (2013) du club phare, les Léopards de Dolisie, et aussi sa place de quart de finale en ligue des champions en 2013, font croire que cette sélection dispose de ressources humaines pour concourir contre les gros bras du football africain.
On peut y ajouter la médaille d’or remportée par l’équipe des moins de 20 ans lors du tournoi de football des Jeux de la Francophonie en septembre dernier à Nice (France).
Contrairement aux Diables Rouges qui ont envie de retrouver la CAN, Henri Kasperczak, qui retourne chez les Aigles de Mali, après être parti 10 plus tôt, a été appelé pour confirmer les deux places de demi-finalistes de la CAN en 2012 et en 2013.
Si l’objectif déclaré officiellement est la qualification à la CAN 2015 (Maroc), le technicien franco-polonais qui a paraphé un contrat de 15 mois, sait que la nouvelle équipe dirigeante de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) ne peut se satisfaire d’accessits.
Après avoir conduit les Aigles de Carthage de Tunisie en finale de la CAN en 1996, le Mali en demi-finale de la CAN (2002), comme en 1994 avec les Eléphants de Côte d’Ivoire, Kasperczak a comme perdu sa science.
Depuis ce haut fait d’armes, il n’a réussi ni en club ni en sélection avec le Sénégal, à occuper le devant de la scène.
Pire, avec les Lions, il est reparti sur un coup de tête en pleine Coupe d’Afrique des nations, en 2008, après une lourde défaite (1-3) contre l’Angola.
Au Mali, il n’a pas également laissé une trace indélébile, malgré ses bons résultats puisque le Franco-polonais avait débarrassé le plancher sans crier gare, en évoquant la maladie de sa mère pour ne plus jamais revenir.
