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« Les Dimanches à Bamako… c’est le jour de la Covid-19»

La vérité de l’artiste est et restera immuable comme le rendez-vous avec la mort. Rien ni personne, encore moins un « petit virus emmerdeur», comme le dirait Trump, ne peut empêcher ce qui est ancré dans le marbre : « le dimanche à Bamako c’est le jour de mariage ». Aussi, le constant au second jour de l’entrée en vigueur des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de son plan de riposte ajusté est effarant, effrayant, abracadabrantesque ! Comme si de rien n’était… Les cortèges de mariage sont partout en ville, les rues jonchées de bâches et les mosquées plus pleines de témoins de mariage que de prieurs. A qui la faute ? À l’irresponsabilité d’un État qui se fiche d’appliquer les mesures qu’il prend ? À l’insouciance des citoyens qui ne se sentent concernées par la Covid-19 que lorsqu’un des leurs passe de vie à trépas ? La bataille n’est pas que celle du gouvernement ni que celle des médecins, on doit la gagner ensemble ou elle nous décimera jusqu’au dernier. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !

 

El Hadj Djimé Kanté : ce dimanche c’est mariage mondial partout à Bamako alors que Coronavirus mondiale circule mondialement pour nous amener à l’enterrement mondial.
Allah kan bè kissi !
Malick Konate : personne pour faire appliquer les mesures et vous voulez contrôler nos appels téléphoniques, nos émissions radiophoniques/télévisées, nos articles, nos publications sur les réseaux sociaux…. Aucune mesure n’est respectée au niveau du monument de la paix. L’endroit est envahi pour les mariés et leurs accompagnateurs sous le regard des policiers.
Adama Sidibe : c’est partout au Mali, il va falloir une implication de l’Etat pour faire respecter l’état d’urgence, mais tout de suite j’irai à un mariage où on sera plus de 100 personnes.
Abdoulaye Sako : un pays de «salawalé walé». C’est triste!
Cheick Cisse : c’est lamentable de croire que l’application des mesures se limite seulement aux autorités. Le non-respect des mesures n’a d’autre réponse que du pire incivisme.
Boubacar Haidara : Cheick Ciss mon frère je pense que ce sont les autorités qui doivent faire appliquer les mesures et prendre des sanctions contre ceux qui ne les respectent pas.
Cheick Cisse : Boubacar Haidara oui c’est vrai mais on ne peut pas continuer à tout reposer sur le dos des autorités. Tu as beau prendre des mesures tant que les Maliens n’adhèrent pas ou se comportent de façon incivique, il ne faut pas s’attendre à un résultat.
Cheick Cisse : Boubacar Haidara je pense, vu l’urgence de la situation, nous ne devrons pas arriver jusqu’à ce point… Tout le monde est interpellé et il est temps qu’on se ressaisisse. Je pense que l’application des mesures est plus facile que l’application des sanctions vu la situation socio politique actuelle.
Seydou Maïga : ce que tu as vu c’est Gondwana et non Bamako. Chez nous ici à Gondwana rien n’a changé. Les interdictions concernent uniquement la presse, parce que eux là s’ils nous voient, ils vont dire.
Chappe Chappe : Malick sans le couvre-feu le respect des mesures seraient très difficile. Hier il y’avait des dîners de mariage partout et aucun respect des mesures.
Kassoum Togola : la lutte contre la Covid 19 au Mali c’est comme un maçon qui fait le mur le matin et le soir un enfant vient mettre à terre le mur construit. Hier de passage vers le monument du Général Soumaré c’était la même chose. J’invite les uns et les autres à plus de retenue, car c’est une question de maladie virale et tous les contours ne sont pas connus. Respectons les mesures édictées par les autorités et nos agents de santé.
Joiekim Gama : et après vous dites que l’Etat ne prend pas de mesures alors que le principal problème du Mali ce sont les Maliens eux-mêmes.
Salif Diarrah : il est bien de prendre des mesures fortes, mais le plus important c’est de les appliquer, ici c’est devant la cité administrative de Bamako.
Alassane Berthé : les gens doivent avoir la conscience d’appliquer les mesures de distanciation, on peut ne pas suivre tout le monde.
Siaka Danioko : ça va venir, avec les militaires, c’est l’ordre.
Mamadou Diaby : mais pourquoi les journalistes s’opposent à l’état d’urgence décrété par les autorités.
Abdoul Aziz Touré : une comédie dramatique ce pays.
Hadian Soumano : le gouvernement a fait quoi pour que les gens respectent les mesures barrières.
Ousmane Ndjim : je vous dis une chose mon frère, l’Etat est très faible pour prendre certaines mesures, je t’assure.
Mahamadou Traoré : on n’appelle pas ça faiblesse de l’Etat, plutôt l’irresponsabilité de l’Etat.
Seydou Coulibaly : nous ne sommes pas dans un État sérieux, c’est ça le problème du Mali.
Salia Coulibaly : mettre sa santé et celle des autres en péril. Quelle inconscience !

Source : INFO-MATIN

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