A l’occasion de la commémoration du 25ème anniversaire de l’Adema association, Tiébilé Dramé n’a pas été tendre avec le régime en place. Pour lui, grâce au mouvement démocratique, il y a eu des progrès sociaux et économiques. Cependant, dit-il, des erreurs, le sectarisme et les turpitudes  nous ont conduit à la déstabilisation du pays à travers le coup d’Etat de mars 2012. Depuis lors, rien ne va plus au Mali. Et le déficit de l’unité au sein du mouvement démocratique contribue au désastre que le pays connait. Pour lui, « il y a aujourd’hui  une entreprise de casser le pays.  Au moment où certains militants du mouvement démocratique s’opposent à cette cassure du pays, d’autres sont en train d’aider cette entreprise à casser notre patrie». Il y a des choses qui s’opposent d’elles-mêmes. Il faut un nouveau mouvement démocratique au Mali, poursuivra Dramé. «Les Etats-régions que cette entreprise soutient contiennent des germes de partition de notre pays. Il faut que les gouvernants aient le courage de dire la vérité au peuple. Qu’on ne nous prenne pas pour des gens qui boivent par les narines », s’est-il indigné.

Industries extractives :

Bientôt une Ecole professionnelle des mines au Mali

Une Ecole professionnelle des métiers de la mine verra bientôt le jour au Mali. L’information a été donnée par le Ministre des Mines, Boubou Cissé, lors de la clôture de la 6ème édition des Journées Minières et pétrolières. «L’ouverture de l’école des Mines au Mali deviendra une réalité dans un proche avenir. J’ai le plaisir de vous annoncer que le gouvernement a approuvé lors de la session du Conseil des ministres du mercredi 18 novembre 2015 la signature du protocole d’accord et l’accord de siège avec l’Institut Nelson Mandela. Aujourd’hui, le titre d’attribution du terrain sur lequel le campus de l’Ecole des Mines sera érigé a été approuvé», se réjouit le Dr Boubou Cissé. En outre, il dira que c’est aussi sur ce même terrain que seront construits : un complexe de laboratoire moderne du Programme de développement des ressources minérales (Pdrm) qui fait l’objet d’une convention de financement avec la société Chinoise Cgcoc ; la banque de données pétrolières de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali ; et éventuellement le Centre africain de développement minier pour lequel le Mali est candidat.

Attentat terrorisme à l’hôtel Radisson blu                                                          

Le calme olympien des forces spéciales maliennes

Qui l’aurait crue capable d’un tel exploit ? Qui donnerait sa main à couper pour elle ? En effet l’unité d’élite de la police et de la gendarmerie nationale vient de clouer le bec à ses ennemis. Le vendredi, lors de la prise d’otage à l’hôtel Radisson Blu, ces forces spéciales ont démontré aux  Maliens sceptiques que le pays tout entier peut compter sur elles. Elles ont fait un travail professionnel, avec devouement et courage. Certes il y a eu des pertes en vie humaine, mais nous saluons la bravoure des éléments des forces spéciales maliennes.

État d’urgence :

L’Adema association viole le décret

Suite à la prise d’otage effectuée par les terroristes le vendredi 20 novembre 2015, le Président de la République rentré urgemment de Ndjamena a tenu conseil de ministres extraordinaire. A l’issue de cette rencontre, il a décrété l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire à compter de minuit.

En application de cette mesure, plusieurs rencontres prévues le lendemain samedi 21 novembre 2015 ont été annulées. Mais curieusement, les responsables de l’Alliance pour la démocratie au Mali ont maintenu la cérémonie de commémoration de leur 25ème anniversaire à la Pyramide de souvenir. Contre toute attente, ceux qui se dressent en sentinelle de la démocratie ont tenté de trouver des excuses pour justifier le maintien de ladite rencontre. «On a décrété l’état d’urgence. Mais aucune autorité ne nous a saisis pour nous notifier la suspension de cette rencontre qui était déjà programmée. C’est pour cela que nous avons décidé de la maintenir», a déclaré Mme Sy Kadiatou Sow, présidente de l’Adema association à l’ouverture de la séance. Or, apprend-on, les autres rencontres ont été  annulées sur la base du communiqué du conseil des ministres diffusé sur les antennes de la télévision nationale et relayé par les radios privées.

Viande :

Des bouchers menacent d’augmenter le prix

Le prix de la viande reprendrait-il l’ascenseur ? Possible, car certains bouchers que nous avons écoutés sur la Radio FR3 menacent. Ils reprochent à l’Etat de ne pas honorer ses engagements vis-à-vis  d’eux. En réalité, l’on se souvient que le ministère du commerce et de l’industrie avait signé avec la fédération de la filière bétail viande pour rabaisser le prix de la viande sur le marché. En contrepartie, l’Etat s’est engagé à interdire l’exportation du bétail et subventionner le tourteau. Les bouchers estiment que l’Etat n’a rien fait dans ce sens alors qu’eux ont rempli toute leur part du contrat. Ils soutiennent que si rien n’est fait dans ce sens, ils vont augmenter le prix de la viande sur le marché. Ils affirment même que certains ont déjà augmenté le prix sur certains marchés. Les bouchers ont indiqué que dans les conditions actuelles, ils ne peuvent pas s’en sortir. Ils croulent sous le poids des dettes et d’autres sont même en prison, disent-ils. A suivre.

Moussa Sinko Coulibaly, directeur de l’ecole Alioune Blondin Beye «On ne s’attendait pas à une attaque en plein cœur de Bamako» 

Des attentats terroristes “étaient probables, vu l’évolution de la situation intérieure et dans d’autres pays, mais on ne s’attendait pas à une attaque en plein cœur de Bamako encore moins à ce rythme”, a déclaré le Général Moussa Sinko Coulibaly, directeur de l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Moussa Sinko Coulibaly a toutefois précisé: “Les attaques terroristes ne doivent pas décourager les acteurs du processus de paix, lesquels doivent désormais comprendre que nous avons un ennemi commun, le terrorisme”.      Il a en outre appelé la classe politique malienne “à constituer un front commun pour vaincre le terrorisme”.

Panneau publicitaire de la BDM-SA :

La faute de grammaire qui crève l’œil

Nous sommes certes nombreux à commettre des gaffes grammaticales, mais celles-ci attirent beaucoup plus les attentions lorsqu’elles sont inscrites en lettres capitales sur des panneaux publicitaires. A l’entrée du Parc national de Bamako, sur la route de Koulouba, on peut en effet lire sur un panneau de la Banque malienne de développement : ‘’ distributeur automatique/Parc nationale’’. Or, si l’on sait que le nom parc relève du genre masculin, il va sans dire que le ‘’e’’ final de l’adjectif national est de trop. Erreur ou faute de grammaire, il est à souhaiter que la BDM-SA, l’une des institutions financières les plus respectées de la sous-région ouest-africaine, corrige cette anomalie. Loin de nous la prétention de donner des leçons de grammaire à cette institution qui regorge certainement des intellectuels de haut rang. Seulement, nous nous demandons comment une banque aussi sérieuse que la BDM a pu se laisser aller à une telle légèreté.

Des erreurs ou fautes de ce genre foisonnent malheureusement sur beaucoup de plaques ou de panneaux d’indication ou de publicité à travers la ville de Bamako. C’est dommage !

Bourem :                                                                                                                                                                                   pénurie de timbres fiscaux

Il est grand temps que l’on accélère le processus de sortie de crise. Afin de permettre aux populations de certaines localités de jouir des services de l’administration. Le manque de timbres fiscaux à Bourem en est une parfaite illustration. Ce manque est dû à l’absence des services financiers, des impôts et de la justice dans la localité depuis la crise de 2012. Tout ceci démontre du gros travail à abattre pour réunifier le pays. Car si les populations de cette localité doivent se rendre à Gao pour obtenir certains documents administratifs, il y a péril en la demeure.

Élections communales et régionales :                                                                       

Djéri dans ses rêves

Décidément les responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) sont prêts à faire feu de tout bois. Mahamadou Djeri Maiga, dans une déclaration sur la radio de l’ONU, Mikado Fm affirme: « il ne peut pas y avoir des élections tout de suite. C’est la transition qui doit organiser les élections.» Comme pour dire qu’il ne reconnait plus l’autorité du président, car selon lui dès lors qu’on a signé, c’est la période intérimaire qui entre en jeu, estime-t-il. Toute chose qui induit, toujours selon Mahamadou Djeri Maiga, que gouverneurs, présidents de conseil de cercle et maires soient nommés, non exclusivement par le gouvernement, mais par « consensus ».

source : Inf@sept