À partir du vendredi 28 septembre 2018, le Bénin abritera la première édition des Ateliers Jeunesse du Vivre Ensemble (AJVE), une initiative de l’Observatoire Africain pour le Développement Endogène (OADE). Le thème retenu pour cette première édition est « Jeunes et libres ensembles contre l’extrémisme violent. » Cet atelier vise au renforcement de capacité des jeunes à la gestion du terrorisme et de l’extrémisme violent.
La capitale béninoise, Cotonou, s’apprête à abriter demain la toute première édition des Ateliers Jeunesse du Vivre ensemble organisés par l’Observatoire Africain pour le Développement Endogène (OADE) sous le parrainage du gouvernement béninois. Ces ateliers couvrant 30 mois se tiendront dans tous les pays africains et notamment ceux d’Afrique de l’ouest. Pour cette première édition, ils sont plusieurs jeunes à y prendre part afin d’échanger sur le problème du terrorisme et de l’extrémisme violent sur le continent.
« L’extrémisme violent se manifeste quand un peuple ou une partie d’un peuple n’a plus peur ni de la puissance publique civile et militaire ni d’aucune autorité publique ou morale », explique la Cellule de la communication de l’OADE. Ce problème d’extrémisme couplé au terrorisme fait d’énormes ravages en Afrique. Aux dires de la cellule com. de l’OADE « L’objectif fondamental des ateliers Jeunesse du Vivre Ensemble est de mobiliser la jeunesse africaine autour de trois actions spécifiques. Il s’agit, dans un premier temps, de présenter les systèmes de production de l’extrémisme violent et leurs impacts sur la déstabilisation des États africains, d’en aborder les variantes au sein des pays de l’Afrique de l’Ouest et le rôle et les défis de la jeunesse pour la prévention. »
Cet atelier permettra de faire un état de lieu des avancées en matière de lutte contre ces fléaux et aboutira à la mise en place d’une plateforme commune permettant aux jeunes de nouer des rapports entre les partenaires techniques, mais aussi qui servira de données de base où des programmes politiques pourront y être puisés dans le sens de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Pour cette première édition, ils sont près de 300 participants venus de divers horizons d’Afrique de l’Ouest et diverses couches sociales.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays