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Les amoureux envahis par les ordures

Visiblement, la fraîcheur des nuits a chassé les tourtereaux. En effet, ces derniers jours, on voit rarement des couples enlacés sur les bancs en béton du Jardin des Amoureux, la place publique entre l’Obélisque ou Bougieba à l’ACI 2000 et la route de Djicoroni-Para. Profitant de la nuit, de mauvais citoyens sont en train de transformer l’espace en un dépôt d’ordures. Quelques tas d’ordures commencent à faire leur apparition dans les allées de ce jardin public. Et nous avons toutes les raisons de croire que ces ordures sont déposées par les gardiens ou les services de nettoyage des différents services et commerces tout au autour de cette place publique. Et cela à cause de la nature des ordures. Il est clair que si les autorités du District ne font rien rapidement, ce jardin va bientôt subir le même sort que la Place OMVS (centre-ville) qu’on tente de restaurer maintenant pour accueillir l’Afrique et la France.

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Mawlid ou guéguerre insensée entre “confessions” religieuses

Chaque année, surtout à la veille de la commémoration de la naissance du Prophète de l’islam, Mohamed (PSL), ils font des prêches et des sermons pour dénoncer, vilipender, de façon souvent acerbe, cette pratique religieuse. Leurs propos, prêches et sermons vindicatifs, à la limite belliqueux, n’enlèvent absolument rien à l’effervescence et à l’extraordinaire mobilisation des adeptes de la célébration du Maouloud au fil des ans.

Malgré tout, ils continuent et persistent dans leur campagne de dénigrement de leurs coreligionnaires fervents croyants autant qu’eux, sinon plus, d’un Islam de tolérance, d’acceptation de l’autre et de l’unicité du Dieu Tout-Puissant seul habilité à…juger. Notre religion n’a-t-elle pas assez de problèmes comme ça pour qu’entre nous certains aient fait le choix délibéré du dénigrement inutile et injustifié des autres ?

Que chacun fasse sienne cette assertion qui veut que “la liberté de chacun s’arrête indiscutablement là où commence celle d’autrui”. Il est donc égoïste, voire méchant, de vouloir quelque chose pour soi-même et ne pas l’admettre sinon tolérer pour autrui. La vaine guéguerre n’a aucun sens tant les défis auxquels la communauté de la Oumma Islamique est actuellement confrontée sont grands, divers et multidimensionnels.

Alors, chers musulmans de toutes les tendances ou de toutes les confessions, quelles qu’elles soient, consacrons ensemble nos efforts et tous nos efforts à l’essentiel : la culture de la paix, de l’entente et de la cohésion des cœurs et des esprits. Que la paix soit avec chacun et tous partout et à chaque instant ! Bonne célébration de Maouloud à tous ceux qui ont fait ce choix !

Qu’est-ce que la vie ?

«Qu’est-ce que la vie si ce n’est une grande foire de bousculade pour des parts de place, de soleil ? Les sages bambaras enseignent : ” le petit trou d’une tombe suffit à tout accueillir.”Ne vendons donc pas nos âmes aux diables, on peut aller tout doucement et réussir, l’on peut exceller tout en étant soi-même avec ses défauts. Nous sommes tous ici pour combler des vides.

L’humain ? Un trou qui se creuse et qui révèle sans cesse sa part de serpent, de venin, avec souvent quelques belles surprises. La peur du trou, la peur du vide peuvent aussi procurer une sorte de bonheur. Et le bonheur peut aussi faire peur quand flamboyant, l’on pense à sa fin. La vie est renouvellement incessant. N’oubliez pas de songer au flambeau. Les enfants attendent le feu sacré. Il doit être transmis.»

PG dormeur

Lors des audiences du procès d’Amadou Haya Sanogo, s’il y avait un dormeurs, c’est bien le procureur général de la République près la cour d’appel de Bamako. Mamadou Lamine Coulibaly, qui était en quelque sorte en concurrence de port de costume avec Amadou Haya Sanogo, est un véritable dormeur. Cela était visible lors des rares audiences.

Une fois que la cour faisait son entrée et la reprise des audiences, comme il ne parlait pas -c’est l’avocat général Najim qui était au-devant de la scène- le procureur ne faisait que somnoler. Il était la seule personne dont le téléphone n’était pas interdit d’accès à la salle d’audience. Certains disaient qu’il faisait le compte-rendu en direct de l’audience au ministre de la Justice.

Et chaque fois, c’est la sonnerie, pour ne pas dire les appels qui réveillaient notre grand dormeur. Le procureur général près la cour d’appel de Bamako, à part la cérémonie d’ouverture du procès avec la lecture de son réquisitoire, n’avait plus pris la parole dans la salle. C’est vrai qu’il faisait semblant d’être au four et au moulin, mais, en réalité, c’est un PG dormeur.

Des salles en retard

C’est le jour du renvoi du procès, le jeudi 08 décembre 2016, que la presse a été informée de l’ouverture d’une salle de presse climatisée, bien équipée au niveau du quartier général du procès, c’est-à-dire l’hôtel Cinquantenaire. Comme pour la presse, il en était de même pour les avocats.

La presse avait en réalité besoin d’une salle équipée dans la cour de la salle Lamissa Bengali et non au Cinquantenaire. Les journalistes étaient obligés de mettre leurs sacs et autres effets chez le gardien de la salle. Parce que la salle aménagée au niveau de l’hôtel était plus pour les membres du staff de la commission d’organisation que pour les autres journalistes. Surtout que les journalistes étaient éparpillés dans la ville.

La salle a été faite uniquement pour ceux qui étaient logés à l’hôtel Cinquantenaire. En plus, les forces de l’ordre laissaient rarement les journalistes rentrer dans cet hôtel sans recommandations du staff. Les deux salles aménagées pour la presse et les avocats ont été faites en retard. C’était à la fin du procès, c’est-à-dire le jour du renvoi de l’affaire à la première session des assises de 2017.

Les déçus du renvoi

Après la présentation des différentes exceptions de la défense, beaucoup de gens avaient espoir que le procès puisse enfin démarrer. Mais, c’était sans compter sur le traitement de ces exceptions. Le jeudi 08 décembre 2016, quand le président de la cour Mahamadou Berthé a renvoyé l’affaire, c’était une grande déception chez les commerçantes, les commerçants, les hôteliers et autres prestataires.

La première personne à nous faire savoir sa déception est la femme du gardien de la salle Lamissa Bengali. Elle qui avait fait des commandes pour faire beaucoup de frites et bananes plantains. Elle se retrouvait donc face à ses assiettes remplies. Elle nous confie sa déception : «Je suis déçue. Je viens de prendre un prêt auprès de notre tontine. Comment vais-je faire avec ces produits ?

Les clients partent. Vous voyez vous-même que les gens partent sans me dire un mot». Dans les hôtels, le renvoi du procès a été une douche froide, eux aussi avaient commencé à entreprendre des initiatives afin de rendre agréable le séjour de leurs clients. En réalité, certains hôteliers avaient majoré les prix parce qu’il y avait beaucoup de monde qui convergeait vers la cité du Kénédougou. Alors qu’il n’y avait pas assez de place dans les hôtels. Une grande déception pour eux.

«Jakouma ka kalo minè» (le chat a attrapé la lune)

Selon un site sénégalais, Yaya Jammeh conteste les résultats et demande le recomptage des voix. Voici ce qu’écrit le site sénégalais : “Yaya Jammeh rejette les résultats de l’élection présidentielle où Adama Barrow a été élu président. Le chef d’Etat gambien a fait une déclaration à la télévision pour dénoncer des régularités constatées dans la procédure. Jammeh préconise même l’organisation d’une nouvelle élection. Actuellement, les militaires quadrillent la capitale mais selon les dernières informations, Adama Barrow est en sécurité.”L’écart étant très serré, et le SPECTRE DE LA CPI (que n’écarte pas Barrow) auraient-ils fait peur à Jammeh ?

Dans tous les cas de figure, ce retournement n’est ni bon pour la Gambie ni pour Jammeh de notre point de vue. Mais Barrow lui-même kè !!! Tu terrasses un dictateur qui a encore l’appareil d’Etat en main, tu réussis à libérer l’opposant historique de prison, tu parles de CPI et d’audit…au moment où certaines capitales occidentales ne seraient pas mécontentes de voir celui qui les a souvent insultées ou défiées rejoindre Gbagbo à la Haye…La politique, c’est aussi la stratégie des étapes et du jeu caché….Quand on dévoile ce que l’on va faire, “le dictateur” peut avoir peur, non !!!!

Jammeh ne part plus

Le président sortant de la Gambie avait accepté les résultats de la présidentielle dans son pays, avant de revenir sur sa décision, d’où ce commentaire d’un internaute : «Même si j’étais Yaya Jammeh, j’allais faire la même chose. Le mec, il fait 22 ans au pouvoir, mais 22 ans ce n’est pas 22 jours quand même ! Malgré tout, il dit accepter sa défaite et quitter le pouvoir.

Au lieu de ménager ce type dont les hommes tiennent les postes stratégiques de l’administration depuis des années, non, certaines ONG en manque de repère et au nom des droits de l’homme, ou je ne sais quoi, commencent à parler de poursuites contre le monsieur. Comme d’habitude, ce sont ces médias venus d’ailleurs dont le premier rôle en Afrique est de dicter les agendas politiques, qui se mêlent de la danse avec des reportages incitant à un règlement de compte. Ils ont parlé de poursuites judiciaires contre Yaya Jammeh, de bloquer ses avoirs, etc. Ces médias oublient Sarkozy, Obama, etc.

Sont-ils plus humains que nos dictateurs en Afrique? Ou bien la démocratie n’a pas la même définition chez eux que chez nous en Afrique ? Ces médias ont voulu faire exactement la même chose au Gabon avec Ali Bongo, qui a su se maintenir pour éviter un avenir incertain. Les manipulations des médias sont à l’origine de tout ce chaos en Afrique. Nos hommes politiques n’ont toujours pas compris cela et leur prêtent le flanc.

Au Burkina Faso, si la population avait écouté les jolis commentaires et reportages sur Blaise, que faisaient les médias occidentaux, il serait toujours au pouvoir. Le peuple a dit stop… ensuite un autre coup d’Etat, quelques semaines après, le peuple a encore dit stop. Mais, à chaque fois, on constate dans les reportages que ces médias n’étaient pas du côté du peuple».

La rencontre d’Acharane

Lundi 5 décembre à Acharane, localité située à une quarantaine de km de Tombouctou. Il y a une rencontre communautaire. Nos premières impressions étaient que cette zone était connue pour avoir été sur toutes les lèvres comme zone dangereuse. À notre arrivée, une vingtaine de véhicules armés au drapeau de la CPA (composante de la CMA) assurait la couverture sécuritaire.

Plus loin, les blindés de la Minusma étaient sur le site des populations, toutes heureuses, parce qu’elles doivent bénéficier d’un gigantesque appui de la section RSS-DDR de la Minusma. Le secrétaire général de la CPA, au cours d’une interview qu’il m’a accordée, a manifesté sa reconnaissance au gouvernement malien et à la Minusma qui viennent soulager les souffrances des populations de cette localité. De bonne humeur, notre interlocuteur nous a rassuré que les combattants de la CPA sont prêts pour le cantonnement et peuvent tout de suite participer aux patrouilles conjointes du MOC.

La présence de ces combattants sur le site a été interprétée autrement dans d’autres cieux, a conclu notre invité Mohamed Ousmane AG Mouhamedoune. Nous sommes sur notre base d’action, même si notre couverture sécuritaire s’étend au-delà de cette localité. Quelques heures plus tard, il s’est rendu à Tombouctou pour des entretiens avec le chef de l’exécutif régional.

La farce à fric ou France-Afrique

La pomme de discorde entre ATT et Tiébilé Dramé est survenue suite à l’organisation du sommet Afrique/France. Cette rencontre a toujours fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’argent et sa gestion sont à la base. On voit que l’actuel président du comité d’organisation aussi est dans des manifestations aussi invisibles, non rentables que budgétivores. Il doit se renseigner auprès de Tiébilé Dramé.

L’organisation de ce sommet est contestée par bon nombre de Maliens ; il n’est autre que pillage et néocolonialisme. Un mécanisme machiavélique initié par Jacques Foccart. Le tout basé sur 11 onze composantes de cette honte. Qui sont la dette coloniale, la confiscation automatique des réserves nationales, le droit de priorité sur toutes les ressources brutes ou naturelles découvertes dans le pays.

La priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques. Sans oublier le droit exclusif de fournir des équipements militaires de ces pays. Il y a aussi le droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans les pays pour défendre ses intérêts sous la domination (accords de défense attachés au pacte colonial).

Les Africains ont une obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation. Obligation d’utiliser l’argent de la France coloniale, le Franc CFA. Avec comme obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve.

Les pays membres doivent aussi renoncer à entrer en alliance militaire avec tout autre pays, sauf autorisation de la France. La dernière obligation est de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale. Donc, nous disons non à ce sommet de planification pour la déstabilisation, de pillage, de rébellion, de coup d’Etat dans nos pays.

Mountaga, comme un marathonien

Très souvent, on apprend que le ministre de l’Economie numérique, porte-parole du gouvernement, est souffrant, qu’il a mal au dos ; il ne se sent pas bien avec des problèmes de jambe. Souvent, il ne participe pas à des cérémonies. Mais nous avons vu un Mountaga Tall en pleine forme, marchant comme un marathonien, plus d’un kilomètre à pied. C’était lors de la cérémonie d’ouverture du forum africain des investisseurs, «Rendez-vous d’Alger».

Aussitôt, après la cérémonie de clôture, dès que le Premier ministre algérien avait fini son discours, avant de serrer la main aux ministres des différents pays participants, le ministre Mountaga, en bon marathonien, se précipitait dans les allées de la grande salle du CIC d’Alger.

Alors qu’ici, il ne se donne même pas la peine de faire un tel effort. La délégation malienne a été surprise de voir le ministre Tall tout feu tout flamme. Même nos confrères de l’ORTM, qui voulaient faire son interview, n’ont pu lui mettre la main dessus tellement qu’il était très rapide et très pressé. Finalement, la presse nationale s’est contentée de l’interview de Koniba Sidibé, ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé.

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