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Législatives dans le district de Bamako : Ce qui caractérise les formations politiques

Dans certaines Communes, les candidats devant défendre les couleurs du RPM et de l’Adéma aux législatives du 25 novembre 2018 sont bien connus. L’heure est désormais aux réflexions quant aux succès potentiels des uns et des autres surtout qu’il y a eu un certain « désordre » dans le choix des candidats avec son lot de démissions, notamment du côté  RPM.

 

Pour les législatives du 25 novembre prochain, l’Adéma et le RPM ont déjà investi certains de leurs candidats à Bamako.

Leurs listes présentent non seulement des forces, mais également des faiblesses.  En ce qui concerne les forces, il faut relever tout d’abord la reconduction ou l’arrivée des barons du parti, connus dans les différentes circonscriptions comme étant des mastodontes politiques.

Les cas de Frankaly Kéita, de Bocari Tréta et bien d’autres en sont les parfaites illustrations. Certains députés sortants ont été sacrifiés au profit de nouveaux candidats. Or, la non reconduction de certains députés dans les starting-blocks pourrait causer du tort au RPM, eu égard au fait que ces derniers auraient une parfaite connaissance de la réalité politique du terrain dans les circonscriptions dans lesquelles ils avaient été élus.

Toutefois, ces « poids lourds politiques » ont l’avantage  de présenter des atouts que s’ils arrivaient à développer leur garantiraient une réussite parfaite.

Pour les législatives, on note l’arrivée de nouvelles figures, considérées comme étant la relève, sinon la nouvelle génération, en réponse aux récriminations des populations qui ne cessent de condamner l’investiture des mêmes personnalités à chaque élection. On peut citer le cas des candidats Adéma-RPM de la Commune  IV (Assétou Traoré et Aboubacar Magassouba), de la Commune V, Mme Katilé, conseillère municipale.

S’agissant des faiblesses, celles-ci se font déjà ressentir notamment au niveau des réactions quotidiennes et des contestations enregistrées au lendemain de l’investiture des candidats.

Premièrement, certains candidats auraient une image négative dans leurs circonscriptions électorales. Les différentes bases leur  reprocheraient d’avoir été des freins pour la défense des intérêts de leur électorat.

Dans le choix des candidats investis, la base reproche l’impopularité et le manque d’expérience notoire de certains candidats. En effet, une partie des candidats investis seraient en situation de faiblesse, tout simplement parce que la base ne se reconnaîtrait pas dans leur choix. Le cas du président du parti, Bocary Tréta en Commune V et celui de Frankaly Kéita en sont la preuve.

Mamadou Sidibé

(Arc-en-ciel)

La rédaction

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