Depuis le dimanche 8 mars 2020, la campagne pour les élections législatives est ouverte dans notre pays. L’alliance Rassemblement pour le Mali (RPM)- l’Union pour la République et la Démocratie (URD)-la convergence pour le développement du Mali (CODEM) fait face actuellement à de sérieux problèmes dans la circonscription électorale de Sikasso.
Dans la circonscription électorale de Sikasso, la campagne en vue des élections législations du 29 mars prochain de l’alliance Rassemblement pour le Mali (RPM)- l’Union pour la République et la Démocratie (URD)-la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) peine à se frayer un chemin. En effet, cette liste est rejetée par une grande partie du Ganadougou qui compte 11 communes. “Sur cette liste, le Ganadougou n’est pas représenté. Or nous, nous avons 11 communes. Il est de tradition que le Ganadougou ait au moins un candidat sur la liste mais cette alliance a décidé de mettre de côté les Ganas. Ce n’est pas le fait de venir lancer leur campagne électorale à Nièna, (capitale du Ganadougou), le dimanche dernier, qui va calmer la colère des Ganas contre eux. Ils auront ce qu’ils méritent après avoir fait le choix d’écarter le Ganadougou de leur liste”, nous confie un membre du RPM originaire du Ganadougou. En plus du mécontentement des populations du Ganadougou, l’alliance RPM-URD-CODEM, doit faire face à un autre problème lié à la présence de l’ex-maire de la commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara sur leur liste. Mamadou Tangara, membre du parti présidentiel, RPM, est rejeté par une frange importante de la population de la ville de Sikasso à cause de son implication dans plusieurs affaires foncières dans la ville de Sikasso et environnants. “Encore Mamadou Tangara ! Non, nous ne voulons plus de lui après tout ce qu’il a fait, dans le foncier, quand il était maire. Ils auraient mieux fait de ne pas le mettre sur leur liste”, déclare Souleymane Sanogo, commerçant à Sikasso. Selon nos sources, l’ex maire de la commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara qui est actuellement en liberté provisoire dans une affaire foncière, aurait été auditionné, il y a quelques semaines, par le pôle économique de Bamako. Les dissensions au sein du Rassemblement pour le Mali (RPM) constituent également une difficulté pour l’alliance RPM-URD-CODEM.
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau