Selon l’AIE, les investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique se sont largement appuyés sur les financements publics et d’organisations internationales. Cependant, pour atteindre les objectifs de 2030, le financement du secteur de l’énergie doit davantage provenir du secteur privé.

La Société financière américaine de développement (US-DFC) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé le 13 avril un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération dans l’identification et le soutien à de nouveaux investissements à l’échelle mondiale. Le protocole d’accord permettra la réalisation conjointe de projets en Afrique, notamment dans les secteurs de l’énergie, des services et infrastructures de santé, entre autres.

« La DFC se réjouit de pouvoir collaborer plus étroitement avec la BEI. La mobilisation de capitaux privés dans des secteurs clés des pays en développement est essentielle pour améliorer l’accès à une énergie fiable et durable, réduire la fracture numérique en toute sécurité, favoriser la mise en place de systèmes et d’infrastructures de santé sûrs et résilients et améliorer l’accès aux services essentiels d’approvisionnement en eau et d’assainissement. », a déclaré Scott Nathan, directeur général de DFC.

Ce nouveau partenariat intervient alors que selon les organisations internationales du secteur l’énorme potentiel renouvelable du continent africain est encore largement sous-exploité et sous-financé.

Abdoullah Diop

Source : agenceecofin