C’est la fin peut être d’une longue polémique. Le scrutin présidentiel du 28 juillet aura lieu au Mali. En effet, la campagne électorale qui permet aux différents candidats de mieux défendre leurs projets de société auprès des électeurs, a débuté le dimanche 7 juillet dernier, sur la quasi-totalité du territoire national. Le même jour, au stade du 26 Mars de Bamako, le Rassemblement Pour le Mali et ses alliés ont tenu un meeting géant pour permettre au tisserand en chef Ibrahim Boubacar Keita, candidat à la présidentielle de s’adresser au peuple malien. La réconciliation nationale, la sécurité, l’armée et surtout l’école, aujourd’hui devenue buissonnière, étaient au cœur du discours de l’ancien premier ministre du Président Konaré. Il a abreuvé la foule déchainée de belles promesses : « Je l’ai dit, je le ferai… »
L’ancien Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale du Mali en 2002 Ibrahim Boubacar Keita, candidat du Rassemblement Pour le Mali à l’élection présidentielle du 28 juillet prochain était face à ses électeurs, le dimanche7juillet. Un pari d’abord gagné pour ce candidat malheureux par deux fois(en 2002 et 2007 face à ATT) dans son ascension vers un destin présidentiel. Il s’agit de celui de la grande mobilisation et de l’animation qui étaient au rendez- vous, de heures longues durant.
En ce premier de jour de campagne électorale, les partisans d’IBK étaient aux anges pour avoir fait le plein du plus grand Stade du Mali (65.000 places) alors qu’au même moment des hommes politiques n’ont pas été en mesure de faire le plein de leurs salons en famille. Au regard de cette mobilisation digne des jours exceptionnels, on peut dire sans risque de pouvoir se tromper que le Tisserand en chef est bien parti, mieux qu’en 2002, et mieux encore qu’en 2007.
Car soutenu par le R.PM son parti, des partis amis, des Associations de soutien à sa candidature pour briguer la Magistrature Suprême et surtout par des citoyens qui ne seraient d’aucun bord politique lesquels clament haut et fort, reconnaitre en I.B.K des valeurs et vertus d’homme d’Etat. C’est pourquoi, un partisan d’I.B.K tout en sueur que nous avons pu contacter affirmait ceci : « Vous me voyez, je suis là depuis des heures. Mais ni le soleil, ni la soif ni la distance ne pouvaient m’empêcher de venir soutenir IBK qui veut rendre au Mali ses lettres de noblesse », a-t-il dit à haute et intelligible voix.
Certes, la mobilisation était de taille. Toute chose qui a pu faire dire à son Directeur de campagne M. Abdoulaye Idrissa Maiga ceci : « Si les élections se gagnaient à force de mobilisation, I.B.K serait le prochain Président de la République du Mali », a-t-il martelé au cours de son introduction. Wait and see, c’est la prudence des shakespeariens.
Le clou de la cérémonie officielle d’ouverture de campagne était, à juste titre, l’allocution du Président du R.P.M et non moins candidat désigné à l’élection du Président de la République du 28 juillet prochain. Un long discours prononcé dans la belle langue de Molière dont il a le secret, dans lequel le candidat du parti des tisserands a fait de belles promesses au peuple malien. L’ancien P.M a mis un accent particulier sur la Réconciliation nationale, la Sécurité, l’Armée et surtout l’école malienne qui est aujourd’hui devenue à la fois une école lacunaire et buissonnière.
L’école n’est plus un lieu de formation
Sur ce dernier point, I.B.K a promis de faire de l’école malienne un haut lieu d’apprentissage, de formation de l’homme dans toutes ses dimensions. Et c’est en vrai Jules Ferry qu’il s’est attèlera à ce secteur dès son élection au soir du 28 juillet.
Le secteur de l’éducation où bien de pédagogues ont échoué apparaît souvent comme de la mer à boire pour les politiques. C’est la raison pour laquelle, il insistera dans son allocution sur le sens de cette élection présidentielle de juillet 2013 : « « Cette campagne qui s’ouvre sera l’une des plus importantes de l’histoire contemporaine de notre République », a laissé entendre M. Keita.
evoquant le contexte de la crise et les maux qui gangrènent notre République, le tisserand en chef dira : « Notre pays a subi l’humiliation la plus grave de son histoire. L’école est en piteux état ne forme plus », a-t-il martelé.
Point de développement dans la hantise
*Pour relever tous ces défis impérieux pour la vie de la République, I.B.K justifie clairement sa candidature à la présidentielle. Elu président de la République, ses priorités sont entre autres : la Réconciliation nationale, la Sécurité, car pour lui aucun pays ne peut se développer dans la peur. Mais aussi, le Kankélétigui ou homme qui ne change pas veste en fonction des circonstances a promis de faire de la justice et la bonne gouvernance son cheval de bataille. L’’accès aux soins de santé, les services publics, le décollage économique seront naturellement au cœur de son programme de société.
Il a promis aux jeunes la création d’emplois, et, même plusieurs emplois pour que la jeunesse espoir de demain et fer de lance de la nation sorte des pièges du vice et de l’inertie pour contribuer au développement du pays.
Le candidat du R.P.M à la présidentielle prétend faire en sorte que la Diaspora malienne puisse jouir du plus grand respect et de considération eu égard à son excellente contribution à l’édifice commun, le Mali. « C’est ma promesse et c’est mon engagement. Je le dis, je le ferai, Inch Allah ! ». Ce sont là quelques promesses faites au peuple malien par I.B.K en attendant que les fruits ne tiennent la promesse des fleurs
Moussa Wele DIALLO