Pour rendre efficace l’action sécuritaire le long des frontières et sécuriser tout le Sahel, le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et Intervention au Sahel-Mali (GAR-SI-SAHEL) est mis en place par le Gouvernement du Mali et l’Union Européenne.
La cérémonie de lancement du premier comité de pilotage du Groupe d’Action Rapide, de Surveillance et Intervention au Sahel (GARSI-Sahel) s’est déroulée au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le vendredi 10 novembre dernier. C’était sous la coprésidence du Représentant du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Colonel Major Ismaïla Deh, et le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Mali, SEM Alain Holleville.
La présente rencontre de lancement des activités consistait à faire le point sur l’avancement du projet.
Selon le Représentant du Ministre de la Sécurité ce projet a un double objectif.
Premièrement, il consiste à rendre plus efficace l’action préventive et réactive des forces de sécurité nationale afin de garantir un contrôle plus efficace du territoire et des frontières du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Niger.
Deuxièmement, pour créer des conditions favorables à une meilleure coopération transfrontalière et régionale parmi les pays concernés et ainsi contribuer à une lutte plus efficace contre les menaces transnationales dont celles posées par les réseaux terroristes et la criminalité organisée.
Pour l’opérationnalisation du Groupe d’Action Rapide, de Surveillance et Intervention au Sahel (GARSI-Sahel), le Colonel major Ismaïla Deh a affirmé que les effectifs au niveau de la Gendarmerie, pour faire cette mission, sont disponibles et prêts à entrer en action.
«Deux Escadrons du Groupement Spécial d’Intervention de la Gendarmerie Nationale ont été dégagés pour accomplir en plein temps les missions dévolues au projet GARSI et un projet de décision portant création de l’unité GARSI est déjà disponible», ajoute-t-il.
Il n’y a aucun obstacle réglementaire ni matériel ni ressources humaines à l’avancée du projet GARSI au Mali, prévient-il en estimant qu’en face du phénomène de l’insécurité qui persiste sur le terrain, il y a une volonté des autorités d’offrir aux populations des conditions de libre circulation et de protection de leurs biens dignes d’eux et qui correspondent aux standards internationaux.
Aux dires du Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Mali, SEM Alain Holleville, l’objectif du GARSI est de soutenir les efforts des Gouvernants au plan sécuritaire.
Le GARSI est un projet régional pour la stabilisation des zones en faisant face à tout type de menace et renforçant les contrôles des frontières.
Estimé à plus de trois milliards de francs CFA (coût du projet), le GARSI entend contribuer à la sécurité et à la stabilité du pays.
Ousmane MORBA
L’Observatoire