En visite officielle au Gabon, le Président de la République de Côte- d’Ivoire, M. Alassane Dramane Ouattara, le « grand » voisin du Mali, lors d’une Conférence de presse tenue le lundi 17 janvier 2022 s’est prononcé sur les sanctions imposées à notre pays par les Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Certes, le Mali est sous le coup des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA, mais les différentes parties ont toujours déclaré rester ouvertes au dialogue. Bien qu’elles soient ouvertes au dialogue, les lignes ne bougent pas dans le sens de la levée des sanctions draconiennes imposées à notre pays. C’est ce qui nous amenait à poser la question suivante : Les autorités maliennes et la CEDEAO annoncent toutes deux être ouvertes au dialogue , mais alors qu’est-ce qui bloque donc le processus ?
À cette question, une réponse est vite tombée. En effet, le Président Ivoirien, M. Alassane Ouattara a répondu à cette question de façon très explicite lors d’une conférence de presse tenue à Libreville au Gabon le Lundi dernier.
Depuis les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre notre pays, on assiste à un « bras de fer » entre les autorités maliennes et les organisations sous- régionales. Si les Chefs d’Etat et de Gouvernements des organisations communes s’attendent à des propositions concrètes de la part des autorités en charge de la Transition au Mali, celles-ci restent les bras croisés.
Ce qui est sûr et certain, « la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; la (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON