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Le président IBK répond à l’opposition : «Si vous êtes habitués à la surfacturation, pas moi»

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita lors de sa rencontre avec les jeunes la semaine dernière au palais de Koulouba a démenti  catégoriquement les accusations récemment portées contre lui par un leader de l’opposition portant sur la surfacturation des contrats d’armement. Il a saisi l’occasion pour son seulement  dénoncer le dénigrement de notre pays par certains leaders de l’opposition à l’étranger, mais aussi rappelé sa bonne foi et sa détermination à organiser des élections libres et transparentes.

C’est un président de la République requinqué à bloc comme il l’a rappelé qui a reçu des représentants de la jeunesse malienne la semaine dernière au palais pour la remise du rapport du Forum sur l’emploi des jeunes tenu en 2016. Une rare occasion pour le locataire de Koulouba de dire sa part de vérité aux jeunes sur la gestion des affaires publiques et de leur prodiguer quelques conseils.

D’entrée de jeu, le président IBK a indiqué qu’“il n’est pas un fou du pouvoir qui cherche à s’éterniser aux affaires à travers le tripatouillage électoral”.

“J’ai entendu çà et là que je suis en train de chercher des voies et moyens pour tricher l’élection présidentielle à venir. Je demande aux auteurs de ces propos un peu  de retenue, car  je ne suis pas un fou de pouvoir. Qu’est-ce qu’il y a dans le pouvoir que je n’ai pas connu pour avoir occupé plusieurs hautes fonctions avant d’être président de la République. La preuve, le palais de Koulouba, après sa rénovation est l’un des plus beaux d’Afrique, mais j’ai refusé d’y loger, je suis chez mon père à Sébénikoro. Dieu est mon témoin pour tout ce que je fais pour ce pays, car on peut se  cacher aux êtres  humains mais pas à Dieu”, a répondu le président de la République.

Le président de la République a saisi cette occasion pour remercier le bon Dieu de lui avoir donné une santé de fer. “Grâce au bon Dieu je suis en forme et certains vont jusqu’à se demander si je ne prends pas un produit dopant. Que non !”, a précisé le locataire du Palais de Koulouba.

Il a rappelé les efforts qu’il est en train de déployer depuis son élection à la magistrature suprême pour améliorer les conditions de vie et de travail de nos militaires.

“Chaque jour que Dieu fait, je fais de mon mieux pour ce pays, pour mettre notre armée à niveau comme la récente remise de 20 véhicules blindés à nos Forces de défense. On ne peut pas mettre les enfants au front sans pourtant les mettre dans les meilleures conditions de travail.  C’est pourquoi,  nous avons acheté des avions pour les FAMa. Au lieu de se réjouir de cela,  certains sont partis jusqu’à dire que nous avons fait de la surfacturation lors de cette opération. Qu’ils se ressaisissent. Ceux qui m’accusent de surfacturation, peut-être ce sont eux qui sont habitués à cela mais  pas moi. Je ne suis pas venu pour voler ce pays, on ne peut pas tout salir, il est temps d’avoir pitié de ce pays. J’ai été calomnié, dénigré, mais le Jour du Jugement dernier, beaucoup répondront de leur actes”, a fait savoir le chef de l’Etat.

Dans son adresse aux jeunes, il a regretté le comportement “peu patriotique”  de certains leader de l’opposition qui passent leur temps à dénigrer le  pays à l’extérieur comme cela a été le cas récemment en Côte d’Ivoire.

“Certains opposants sont partis en Côte d’ivoire, pour dire que rien ne va au Mali non seulement, sur le plan politique, économique, mais aussi  sécuritaire. Je pense que tu peux être un opposant mais au moins tu dois avoir le courage de connaitre certains acquis dans ton pays. En guise de réponse, le président Ouattara leur a fait savoir que nous occupons une place enviable sur le plan économique, car le Mali occupe la troisième place de l’espace Uémoa parmi huit pays. Ce n’est pas tout, il leur a rappelé qu’il a entendu que  le leader de l’opposition est respecté au Mali et est doté  d’un budget”, a révélé président IBK avant d’ajouter que le président ivoirien s’est réjoui également de l’excellence des relations entre nos deux pays sur le plan sécuritaire depuis l’attaque de Grand-Bassam. Ces réponses de ADO, selon IBK, ont été douche froide pour les opposants.  Le président IBK a également profité de cette tribune pour inviter les candidats à l’élection présidentielle à respecter le code électoral. Il a balayé d’un revers de la main ceux qui l’accusent d’être en campagne.

“Lorsque je suis parti à Ségou pour l’inauguration de certaines infrastructures, ils ont dit que  je suis en campagne. C’est pourquoi en partant récemment  vers l’aéroport pour l’inauguration du Siagri, je me suis dit qu’ils vont imaginer que je me rends encore dans une autre ville pour la campagne. Cependant, je leur réponds que je ne suis pas en campagne, je suis en train d’accomplir une fonction régalienne pour la simple raison que   je suis présentent le chef de l’Etat, chef suprême des armées, président du Conseil supérieur de la magistrature, Grand maître des ordres nationaux jusqu’au 4 septembre 2018.  Par contre, ceux qui m’accusent d’être en campagne, ce sont plutôt eux qui sont en campagne.

Car la loi dit qu’aucun acte allant dans le sens d’une candidature ne doit être posé avant la convocation du collège électoral. Plusieurs d’entre eux ont déclaré leur candidature et son déjà en campagne. C’est regrettable de voir que nombre de candidats qui aspirent à être président de la République ne connaissent même pas les lois qui régissent une campagne électorale”, a regretté le président de la République.

“Karim Kéîta n’a pas été parachuté en Commune II”

Au cours de cette cérémonie le président de la République a donné quelques détails sur l’élection de son fils Karim Kéïta en Commune II. A l’en croire, au départ, il n’était même pas favorable sa candidature pour la simple raison “qu’ils vont limiter tout le débat, que c’est mon fils.  Certains ont même dit qu’il a été parachuté en Commune II. Non,  Karim Kéita n’a pas été parachuté dans cette Commune. Il est de cette Commune, car mon grand-père, Tiémoko Kéita, tout comme mon père ont  vu le jour en Commune II à la Rue 14. Mais j’ai entendu beaucoup de commentaires sur son élection, cependant j’en connais certaines personnes de l’opposition qui  ont profité de leur poste à la tête d’une institution pour pistonner leur fils”, a soutenu le président IBK.             Kassoum Théra

 

Source: Aujourd’hui-Mali

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