Le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita vient d’entamer une série de rencontre avec le monde politique et social. Après le chef de file de l’opposition, c’est l’ancien premier ministre de la transition qui a été l’hôte du locataire de Koulouba, suivi par les principaux syndicats, l’Untm et la Cstm et le Dr Oumar Mariko, du parti Sadi, membre de la majorité présidentielle. Pour une première toutes les parties semblent apprécier l’initiative du président de la république.
Lors de sa grande interview du troisième anniversaire de son investiture, le chef de l’État n’a pas hésité à dire au peuple malien qu’il n’hésiterait pas un seul instant à faire appel à ceux qui peuvent aider le Mali. Pas Ibk, mais le Mali. Pres de cinq jours après cette déclaration, il commença à recevoir les acteurs majeurs de la vie politique et sociale. Aux dires de certains interlocuteurs du chef de l’Etat, ils se sont parler en toute franchise. Faisant le tour de toutes les questions d’intérêt national.
Mieux vaut tard que jamais, la situation du pays exige la contribution de tout un chacun. Ecouter les forces vives de la Nation ne peut en aucun cas s’interpreter comme un avoeu d’impuissance. Surout que la majorité large qui a porté IBK au pouvoir est aujourd’hui en manque d’inspiration, ce qui s’explique par la suspension ou le depart de certaines composantes de cette majorité. Le regime a aujourd’hui plus besoin de ressources humaines de qualité que d’agitateurs. Et ce sont ces agitateurs qui garnissent les rangs de la majorité présidentielle. Certaines sources avouent souhaiter l’arrivée des personnalités politiques comme Daba Diawara du PIDS, non pas pour son poids politique, mais pour sa capacité à gerer les dossiers. Les échéances qui s’annoncent, à commencer par les communales du 20 novembre donneront les meilleures indications sur la capacité des partis à tenir la route des présidentielles de 2018.
La nouvelle loi électorale qui offre à coup certain un duel ou tout au plus une triangulaire, IBK, Soumaila Cissé et un candidat de l’Adema amenera certains pretendants à revoir leurs positions et s’ajouter dejà à IBK. Ce qui fait croire à certaines sources bien informées que le prochain reajustement gouvernemental, apres la rentrée politique d’octobre donnera un gouvernement d’ouverture.
La rédaction
