Profitant du match international amical du Mali contre le Sénégal, et dans le but de vouloir soigner son image terni au Mali, le président de la fédération malienne de football, aidé il est vrai par son nouveau ‘’griot’’, continue d’insulter les observateurs avertis du football malien en déclare  que le Mali va remporter le trophée de la CAN 2015. Comment lui qui a lamentablement échoué à remporter le tournoi UEMOA 2013 et le CHAN 2014, celui qui depuis son arrivée surprise à la fédération le 8 Octobre 2013 ne cesse de diviser le monde sportif malien à travers sa politique d’exclusion de certains acteurs incontournables, celui qui continue à régler ses comptes à l’endroit de certains responsables sportifs qui refusent de jurer par son nom, de celui qui a gratuitement licencié 7 employés de la fédération tous chefs de famille parce qu’ils ont des affinités avec son prédécesseur peut  obtenir des résultats probants. Se croyant toujours en campagne, le président de la fédération continue d’accuser son prédécesseur de n’avoir pas pu qualifier le Mali à la coupe du monde. Il va même pousser l’outrecuidance à dire que si la génération de Seydou Keita, Djila, Kanouté et Momo n’a pas remporté la CAN, c’est dû à un problème de management. Heureusement il y avait le confrère, Olivier Pron pour lui rappeler que la Côte-d’Ivoire possède la meilleure équipe de rêve du continent depuis 2002 sans le moindre trophée de la CAN et sans la compétence des responsables sportifs ivoiriens ne soit mise en cause. Au lieu de fustiger l’attitude des responsables du Tout Puissant Mazembé qui ont refusé de libérer Salif Coulibaly pour le match international amical contre le Sénégal, Baba Diarra continue de régler ses comptes à l’endroit de l’ancien bureau fédéral. A la question de savoir si Kasperczak ne remportait pas le trophée de la CAN 2014, quel sera son sort, le président Baba est resté évasif en ces termes « On verra. Mais je suis sûre que l’entraineur et Seydou Keita peuvent nous donner ce trophée ». Une véritable insulte à l’égard des autres joueurs car à ce qu’on ne le sache le football et un jeu collectif et non individuel. D’ailleurs cela a fait rigoler Olivier Pron lorsqu’il a déclaré si toutefois le traité le président ne va pas trop vite. Autre mensonge grotesque c’est lorsque M. Diarra déclare que sa première priorité a été l’assainissement de l’environnement sportif malien. En effet c’est par ses soins que les ligues de Bamako, Ségou et Mopti ont été exclues de la formation organisée par la FIFA à Bamako le 19 Février dernier. Aussi c’est sous sa bénédiction que son premier vice-président a titré à boulet rouge sur le département de la jeunesse et des sports et sur le ministre en personne sur le plateau de l’émission Score de l’ORTM. Aujourd’hui les maliens en ont assez de communication et de discours d’intention  mais plutôt des résultats. Or à cette allure, les choses sont mal engagées d’abord avec déjà  l’élimination de l’équipe nationale féminine des éliminatoires de la CAN et puis  trois clubs sur 4 ont réalisé des contreperformances et sont menacés d’élimination dès les 16^e de finales. Ce qui n’est pas arrivé les quatre dernières années.

Rassemblées par Saïd             

SOURCE: Mutation