Abdelmadjid Tebboune a adressé des messages au Secrétaire général de l’ONU, au président en exercice de l’Union africaine (UA) et au secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a adressé des messages au Secrétaire général (SG) de l’ONU, au président en exercice de l’Union africaine (UA) et au secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), dans lesquels il a plaidé pour “une démarche commune et unifiée pour faire cesser les combats au Soudan”.
“Dans le cadre de son suivi minutieux et continu des développements dangereux survenant en République du Soudan, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, président en exercice de la Ligue arabe au niveau du Sommet, a adressé, ce jour, des messages au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, au Président en exercice de l’Union africaine, président de la République des Comores, M. Osmani Ghazali, ainsi qu’au Secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Dr. Workneh Gebeyehu”, a fait savoir la présidence algérienne dans un communiqué, rendu public mardi soir.
Selon la même source, l’initiative du chef de l’Etat algérien intervient dans le contexte de la dégradation accélérée de la situation au Soudan, sur fonds de poursuite des affrontements armés entre l’Armée soudanaise et les Forces de soutien rapide. Des affrontements qui ont déjà causé, a estimé la présidence algérienne, de lourdes pertes humaines et matérielles, “ce qui requiert une action internationale pour mettre un terme à l’effusion du sang et revenir au processus de paix pour le règlement de la crise soudanaise profonde”.
Abdelmadjid Tebboune, a ajouté le même document, a souligné dans ses trois messages que “les développements dangereux et regrettables que connaît la République du Soudan, pays frère, avec ses complications internes et ses répercussions externes, posent désormais un défi commun qui requiert la conjugaison des efforts de tous les acteurs régionaux et internationaux”.
Il a appelé, selon la même source, à “une action commune et urgente en vue d’éviter davantage d’escalade et mettre un terme aux combats entre les frères soudanais, en les amenant à faire prévaloir la sagesse et à privilégier le dialogue dans la résolution de leurs différends, tout en évitant au peuple soudanais les risques de s’engager dans la spirale de la violence meurtrière qui constitue un danger à la fois pour la paix sociale et pour le processus de règlement politique au Soudan”.
Tout en saluant les démarches individuelles entreprises par ces organisations, le président algérien a affirmé “qu’il était encore possible de les valoriser et de fructifier les acquis escomptés à travers des efforts collectifs visant à exhorter, d’une seule voix, les frères au Soudan à cesser immédiatement tous les affrontements, et à l’impératif de faire prévaloir l’intérêt suprême du pays et à empêcher l’effusion de sang”.
Dans ce sens, il a également souligné “la disposition de l’Algérie à intensifier ses efforts en coopération et collaboration avec les partenaires régionaux et internationaux en vue d’une contribution effective aux efforts et démarches visant à faire cesser les affrontements entre les frères soudanais et à les exhorter à revenir rapidement au processus de paix pour un règlement définitif et durable de la crise soudanaise”.
“L’unification des efforts des acteurs internationaux et régionaux, de manière collective et urgente, a pour objectif d’œuvrer à un cessez-le-feu, d’apaiser la situation et d’instaurer une nouvelle ère répondant aux ambitions et aspirations du peuple soudanais frère à une vie digne dans la paix, l’harmonie et la stabilité”, a conclu la même source.
Source : AA