Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokalla Maïga a reçu la classe politique, ce jeudi 18 mars 2024, à la Primature. L’objectif de la rencontre était d’informer les partis politiques invités, et d’échanger avec eux sur les enjeux actuels de la Transition, ses acquis et ses perspectives.
Lors de son adresse à la classe politique, le Premier ministre s’est étendu sur la question primordiale de Kidal, avec un focus sur les origines de la crise multidimensionnelle que traverse notre pays , son évolution ainsi que ses conséquences sur la structure socio-politique du pays.
Le Chef du Gouvernement est également revenu sur les circonstances de la constitution du gouvernement de la Transition, la constance et la solidarité des autorités dans leur mission de recouvrement de la souveraineté nationale.
Il a rappelé des pans entiers du parcours de la Transition, de la rectification à la nouvelle constitution, en passant par les Assises nationales de la Réfondation qui selon lui, furent un franc succès. « Elles ont servi de détonateur », a-t-il assuré, pour les réformes à venir.
Le Premier ministre n’a pas manqué d’évoquer devant ses invités, les raisons qui ont motivé le départ de la MINUSMA, le retrait des pays membres de l’AES de la CEDEAO et la fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, issu du processus d’Alger. Il a saisi l’occasion pour rappeler les trois principes édictés par le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, et désormais gravés dans la nouvelle Constitution de notre pays. Ces trois principes qui guident l’action publique sont :
– Le respect de la souveraineté de l’Etat ;
– Le respect des choix souverains du peuple ;
– La défense des intérêts du peuple.
« Notre souhait est qu’à la fin de cette Transition, chaque Malien puisse se dire que les dirigeants de la Transition ont réellement fait de leur mieux », a déclaré le Chef du gouvernement.
La rencontre a été pour lui, l’occasion de briser la glace entre le gouvernement et la classe politique dont des composantes, ont pu se sentir tenus éloignés de certaines décisions qui ont engagé l’avenir de notre pays. Il leur a donné l’assurance qu’il serait désormais à leur écoute chaque fois qu’ils le souhaiteraient.
Le rendez-vous a été ainsi pris la semaine prochaine, pour un nouveau tête-à-tête franc et convivial.
CCRP