Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Division, Ibrahima Dahirou Dembélé, a effectué une visite de 4 jours à Tessalit, Aguel-Hoc, Kidal et Ménaka. Dans ces localités, il a apporté le message de la sécurisation et du retour des services sociaux de base tant réclamés par les populations. Il a tenu des réunions avec l’administration locale. Il a, aussi, rendu visite aux notabilités et Forces de sécurité maliennes et internationales. Il s’est aussi rendu dans des écoles et des centres de santé.
Une attention particulière a été réservée à la ville de Kidal où il est arrivé le mercredi 4 mars 2020, tard dans la journée. Il s’est rendu le lendemain, au camp Général Abdoulaye Soumaré, afin de rencontrer le bataillon des Forces Armées reconstituées, déployées dans cette ville, depuis bientôt un mois. Selon le premier ministre, Boubou Cissé, le redéploiement de l’armée reconstituée dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal est un élément très important dans le processus de paix et de réconciliation. Il a ensuite indiqué que le développement socio-économique du pays passe nécessairement par la paix et la quiétude retrouvée. Le Premier ministre s’est rendu à la Direction Nationale de la Santé de Kidal.
Un temps fort a été observé à Ménaka, où le Premier ministre a déclaré : « Nous avons quitté Bamako pour aller d’abord dans l’Adrar et ici aujourd’hui, dans la région de Ménaka, nous sommes allés à la rencontre de nos frères et sœurs de l’Adrar, nos frères et sœurs de la région de Ménaka, qui sont des frères et sœurs de la même terre (la terre du Mali), des frères et sœurs des mêmes couleurs (les couleurs vert-jaune-rouge qui sont là, dans cette salle), des frères et sœurs de la même devise (un peuple-un but- une foi), des frères et sœurs de la même République. C’est ce qui est le plus important et c’est ce message qu’il faut absolument diffuser. Personnellement, la leçon que j’en tire et que je souhaiterai que chacun et chacune d’entre nous, dans cette salle et dehors et dans l’ensemble du territoire malien, puissent en tirer, c’est qu’on peut avoir des visages différents, on peut avoir même des teints différents, mais c’est le même sang qui coule dans nos veines, c’est la même chose que nous respirons. Tous se sont exprimés, nous ont parlé de paix, nous ont demandé de faire en sorte que nous puissions tous ensemble, ramener la paix et la cohésion nationale, dans notre pays, sur toute l’étendue du territoire malien. »
B.D.
Source: Canard Déchainé