Le Parti pour la Renaissance nationale (Parena) et la Convergence pour le Développement du Mali (Codem) ont annoncé, le 10 décembre 2021, au cours d’une conférence tenue au siège du Parti du Bélier blanc, leur volonté de porter plainte contre Adama Diarra alias Ben « Le Cerveau ». Membre du Conseil national de Transition (CNT), il a accusé les deux partis d’être derrière la désobéissance civile décrétée du 06 au 09 décembre par les forces vives de la région de Bandiagara.
Selon le Parena, ces accusations proférées par Ben Le Cerveau sont farfelues et sans fondement aucun. Quelques heures après l’annonce de cette plainte, Adama Diarra a publiquement au cours du meeting du 10 décembre à la Place de l’Indépendance, demandé pardon au Parena de Tiébilé Dramé et à la Codem de Housseini Amion Guindo. Une façon de reconnaître le caractère faux des accusations qu’il avait portées contre les deux partis, une semaine auparavant. Le pardon de Ben Le Cerveau sera-t-il accepté par les responsables du Parena et de la Codem ?
Le général Boukary Kodio en visite inopinée au Centre de secours de Kati
Le directeur général de la Protection civile, le général de brigade Boukary Kodio a effectué, le 10 décembre dernier, une visite inopinée au Centre de secours de Kati et au chantier du nouveau Centre de secours en construction.
Emprise des rails : il faut aider SOPAFER à sévir
Dans sa politique de donner vie au chemin de fer, la direction de SOPAFER avait pris des initiatives pour dégager l’emprise des rails. Cette volonté manifeste a été saluée par beaucoup de personnes.
Au même moment, l’image du mur qui traverse les rails avait fait le buzz sur les réseaux sociaux. Si cette photo fait révolter les amoureux du chemin de fer, depuis ce temps, aucune disposition n’a été prise pour mettre en exécution la volonté de la direction de SOPAFER.
Au stade actuel, le directeur seul ne peut rien. Cette opération demande l’implication des plus hautes autorités de la transition. Alors, il faut aider SOPAFER à exécuter ce travail d’Hercule.
Environnement : ça ravage dans nos forêts
Qualifiée d’entreprise de ravage des espèces rares comme le bois de vène (N’guénou), dans la première région, l’entreprise « Générale Industrie du Bois » (GIB) est pointée du doigt. Malgré le grand reportage de ‘’Les Observateurs’’ sur leur pratique, les autorités en charge de la protection de l’environnement restent indifférentes. Pourtant, en plus de la rareté de cette espèce de bois, ce sont des arbres millénaires qui sont la cible des prédateurs. Dans la première région, « Générale Industrie du Bois » est pointée du doigt. Les acteurs de la protection de l’environnement sont-ils complices ?
Les inégalités, selon Michelle Bachelet
La Haute-Commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a fait une Déclaration à l’occasion de la Journée internationale des Droits de l’Homme – 10 décembre 2021. Extraits :
« Ces deux dernières années ont tristement illustré le coût intolérable des inégalités croissantes. Des inégalités que la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale il y a 73 ans, le 10 décembre 1948, visait à éradiquer dans ses efforts pour bâtir un monde meilleur.
Les décennies qui ont suivi ont été marquées par des progrès très importants – des progrès certes graduels, inégaux, avec des reculs fréquents, mais des progrès malgré tout. De manière globale, le monde s’est enrichi et l’espérance de vie a augmenté. Plus d’enfants sont allés à l’école et davantage de femmes ont pu acquérir une plus grande autonomie. Un plus grand nombre de personnes dans davantage de pays ont pu briser les chaînes de la pauvreté, des classes, des castes et des inégalités liées au genre.
Cependant, au cours des vingt dernières années, depuis 2001, une succession de chocs mondiaux a ébranlé ces progrès. Et l’apparition de cette pandémie dévastatrice en 2020 a mis à nu bon nombre de nos échecs pour consolider les avancées que nous avions réalisées.
Les inégalités ont aggravé la pandémie et continuent de le faire. À son tour, la pandémie a suscité une augmentation effrayante des inégalités, entraînant des taux de transmission et de mortalité disproportionnés dans les communautés les plus marginalisées, tout en contribuant à l’augmentation des niveaux de pauvreté, à l’aggravation de la faim et à l’effondrement du niveau de vie. Ceux-ci risquent à leur tour d’alimenter les rancunes, les troubles sociaux, voire un véritable conflit.
Les femmes, les travailleurs à faible revenu et ceux du secteur informel, les jeunes et les personnes âgées, les personnes handicapées, ainsi que les membres des minorités ethniques, raciales et religieuses et les peuples autochtones sont parmi les plus durement touchés, entraînant des inégalités fondées sur l’âge, le genre et la race encore plus grandes.
Rassemblées par la Rédaction
Source : Le Challenger