La Faculté de Droit Privé de Bamako sis à la colline de Badalabougou abrite du 19 au 21 juin 2019 une conférence sous le thème “Le parajuridisme au Mali: l’évaluation de la construction d’une justice par le bas” dans le Bloc “Z”.
Le MPJ ( Mali Justice Project) en collaboration avec le Cadre National de Pilotage du Curriculum de la Formation du Parajuriste ( CNPCP), sous le Leadership de DEME SO et les Facultés de Droit Privé et de Droit Public de l’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako se félicite de la tenue de cette conférence qui a pour but de renforcer les compétences des participants sur le parajuridisme dans ses dimensions classiques et pragmatique, comprendre les regards croisés des acteurs judiciaires et autres acteurs non judiciaires sur le parajuridisme, clarifier le rôle du parajuriste, partager les expériences et les bonnes pratiques des OSC avec une expertise avérée dans le domaine du parajuridisme, harmoniser les pratiques des organisations sur le travail du parajuriste et dégager des perspectives pour l’amélioration du travail du parajuriste.
Après le discours de bienvenue du Vice-Recteur de L’USJPB, le Pr Boureima Kansaye, c’était autour du Directeur Pays MJP M. Jean Lavoie de mettre un accent particulier sur la situation sécuritaire au Mali” la crise sécuritaire doit être accompagné entre autre d’une décision ferme, efficace et rigoureuse fonctionnelle notamment à lutter contre l’impunité,et renforcer le dialogue social.” Il remercie le gouvernement Américain “de l’effort fournit pour un Etat de droit au Mali.
Quant à M. Ibrahim Koreissi, Coordinateur National de l’association DEME SO, il invitent “chaque malien à aider l’Etat dans le processus de l’accès facile à la justice”.
Selon M. Koreissi “tous les jours les maliens demandent justice mais malheureusement le système formel n’arrive pas à satisfaire à toutes les demandes de services juridiques”.
À noter que “le gouvernement Malien conscient et soucieux de la situation judiciaire accompagne ce projet” selon le Représentant du Ministre de la justice et des droits de l’homme, M. Abel Diarra Directeur de l’administration de la justice.
Avec comme principaux défis une demande non satisfaite de services juridiques,une accessibilité limitée, une déficience du système judiciaire, une sensibilisation limitée, une préférence pour les systèmes locaux et une perception de préjugés, cette conférence permettra aux différents acteurs évoluant dans le secteur du parajuridisme et de la justice en général de mieux cerner les contours de la définition du parajuriste et son rôle dans le contexte malien.
Ainsi le Mali aura une justice encore plus transparente, équitable et fonctionnelle.
Source: Malijet