Vêtu à la Congolaise, « Sampé comme jamais », IBK, les mains dans la poche, marche comme un Roi après sa descente de l’avion présidentielle. Pardon, c’est le Roi. Il était tout fier, tout fier d’être le seul Chef d’État invité par Macron, le Président de la France.
Lors de son discours, mardi 6 novembre, à Reins, devant le monument aux Héros de l’Armée noire, IBK dira : « Ils sont venus ici verser leur sang sous la neige de vos contrées»,
«…, près de 200.000 combattants africains sont venus à la rescousse lors de la Première Guerre mondiale, ils se sont battus pour la France et pour eux-mêmes ». Jamais il n’a prononcé le mot « noir ». Pourtant, les Français ont déjà nommé l’édifice «Monument aux Héros de l’armée noire». L’accent est mis sur « NOIRE » quand IBK, lui, préfère dire « Africains… ».
Alors, on se demande si IBK se sentait mal à l’aise avec le mot « noir » ou si c’est simplement qu’il préfère prononcer le mot « africain ».
Par ailleurs, l’œil de combattant a remarqué, le 11 novembre, après avoir reçu les honneurs à Reins, aucun Dirigeant noir n’était au premier rang lors de la cérémonie de commémoration du centenaire de l’Armistice, place de l’Étoile autour de l’Arc de Triomphe, à Paris.
IBK se croyait au paradis, à côté de son mentor, mais seulement le grand jour, il n’a pas été visible, ni lui ni aucun autre Président noir. Ils étaient tous des Blancs au-devant de la scène. Où sont-ils passés, les Noirs, leur fierté et leur honneur ?
Ressaisissons-nous. Nous, les Noirs, avons été les plus humiliés sur cette planète et cela ne va pas s’arrêter en portant de beaux costumes. Notre souhait c’est d’obtenir le vrai respect entre être humain, qu’il soit blanc ou noir. Et cela se mérite…
Nous sommes des noirs et fiers de l’être ; mais, tous nos problèmes viennent de nos Dirigeants qui ne veulent pas s’assumer.
Le Fouineur
Le Combat