Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Le numéro 2 de l’Etat islamique visé par un raid aérien en Irak

Abou Alaa Al-Afari, considéré comme le numéro deux du groupe djihadiste Etat islamique (EI), a été visé par un bombardement aérien de la coalition américaine  dans le nord-ouest de l’Irak, a affirmé mercredi 13 mai le gouvernement. Le ministère de la défense irakien, qui a publié une vidéo supposée du raid, a diffusé cette information mercredi 13 mai :

rebelle djahadiste groupe armee etat islamique libye

« Sur la base d’informations précises des services de renseignements, une frappe aérienne a été menée par la coalition internationale, visant Abou Alaa Al-Afari, le numéro deux de l’organisation terroriste Daech [acronyme arabe de l’EI]. »

Son communiqué ne dit pas clairement si Abou Alaa Al-Afari a été tué lors du raid mené lors d’un rassemblement à la mosquée des martyrs à Tall Afar, petite ville du nord de l’Irak, située sur la route qui relie Mossoul à la frontière syrienne. Le commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a démenti que ses avions aient visé une mosquée. Il a souligné par ailleurs qu’il n’avait « pas d’information permettant de corroborer » le fait que le numéro 2 de l’EI aurait été tué dans l’attaque.

Tall Afar a été une des premières villes que l’EI avait prises en juin 2014 et a longtemps été la seule ville de la région où se mêlaient Arabes sunnites et Turkmènes sunnites et chiites. C’était avant que les chiites n’abandonnent la ville sous la pression de l’EI.

Le nom d’Afari était apparu le mois dernier dans des informations de presse laissant entendre que le chef de l’EI, Abou Bakr Al-Baghdadi, avait été blessé lors d’une frappe de la coalition et qu’il avait remis les rênes de l’organisation à Afari. Le Pentagone a néanmoins indiqué qu’il n’y avait aucune raison de penser que Baghdadi avait été blessé.

Un vétéran d’Al-Qaida en Irak

Le ministère de la défense a affirmé que le bombardement avait visé un juge de l’EI et un « grand nombre de membres de l’organisation ». Le département de la justice américain offre jusqu’à 7 millions de dollars pour des informations conduisant à Afari, qui est présenté dans la liste « Rewards for justice » sous le nom d’Abd Al-Rahman Mustafa Al-Qaduli. Il a été inscrit sur cette liste en mai 2014.

Al-Afari, âgé d’une cinquantaine d’années, est un vétéran de la branche irakienne d’Al-Qaida, selon les autorités américaines. Il avait rejoint l’organisation en 2004, un an après l’invasion américaine du pays. Agissant comme adjoint du chef du fondateur du groupe djihadiste en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui (tué en 2006), il avait représenté le mouvement en 2006 auprès des autorités centrales d’Al-Qaida au Pakistan. Il avait également été, à l’époque, l’« émir » du mouvement à Mossoul, ville prise en juin 2014 par l’EI, qui proclamait alors son « califat » à cheval sur l’Irak et le nord de la Syrie.

Al-Afari a été emprisonné un temps, selon les autorités américaines, qui ne mentionnent pas dans quel pays. Libéré en 2012, il avait de nouveau rejoint Al-Qaida en Irak (l’ancêtre de l’EI), pour agir en Syrie.

Source: lemonde.fr

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance