Le gouvernement nigérien a adopté vendredi un projet de Stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, a-t-on appris samedi de source officielle à Niamey.
L’objectif global de cette stratégie est de contribuer à promouvoir les conditions optimales favorables à la stabilité du Niger, au renforcement de la paix sociale durable et à l’amélioration de la sécurité humaine, selon un communiqué du gouvernement.
« Les phénomènes de la radicalisation et de l’extrémisme violent sont devenus, ces 20 dernières années, des préoccupations mondiales », et constituent dans les régions sahélo-sahariennes « des menaces graves contre la paix, la sécurité et le développement », indique le document.
La vaste zone sahélo-saharienne, rappelle-t-on, constitue l’une des plus grandes concentrations des menaces sur la paix, la sécurité et le développement, avec notamment la présence de groupes terroristes tels que Boko Haram dans les pays riverains du Lac Tchad, de mouvements djihadistes dans le Nord-Mali et dans la zone des « trois frontières » (Mali-Niger-Burkina Faso), ainsi que d’autres trafiquants de drogue qui écument le sud libyen.