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Le ministre Tieman Hubert Coulibaly sur les échéances électorales de 2018 : « Le gouvernement n’a aucun agenda caché …»

Pour s’expliquer sur les raisons du report des élections régionales et communales partielles et faire le point des efforts jusque-là consentis par le gouvernement, le ministre de l’Administration territoriale était devant la presse, le vendredi 15 décembre dernier à son département. Report des élections locales, préparatifs des élections présidentielles et législatives de 2018, questions du fichier électoral, problème des régions non opérationnelles, questions des zones transfrontalières, ont été, entre autressujets abordés lors de cette conférence de presse.

Dans ses propos liminaires, le ministre Coulibaly a fait le point de tous les efforts entrepris par le gouvernement dans l’organisation des élections apaisées dont notre a besoin. Il en a profité pour livrer la ligne du gouvernement à la tenue des élections générales de 2018, celle de vouloir éviter toute transition dont le Mali, selon lui, n’a point besoin. Selon le ministre, pour redresser le pays, le gouvernement ne cesse d’entreprendre toute initiative dont la tenue d’élections libres, inclusives et apaisées.

Par rapport au report des élections de décembre, remises pour avril 2018, le ministre dira que la convocation électorale est une prérogative. Que dans l’espèce, le gouvernement a revu son agenda  pour permettre à un processus inclusif. En effet, pour le ministre de l’Administration territoriale, le report des élections pour le mois d’avril 2018 se justifie par le souci du gouvernement d’organiser des élections inclusives. « Le gouvernement a estimé qu’il était bon de revoir son agenda et d’accorder plus de temps pour réaliser un objectif inclusif.

C’est-à-dire qu’il ne faut aller à des élections en laissant des composantes essentielles dans le processus de pacification de notre pays », a expliqué Tieman Hubert Coulibaly. Les groupes signataires ont demandé et obtenu ce report pour permettre la mise en œuvre d’une certaine disposition de l’accord issu du processus d’Alger a t-il souligné. Il a annoncé que, sur cette base, des discussions auront lieu dans les prochains jours entre les groupes et le ministère de la décentralisation pour débattre au fond, notamment de la loi portant sur la libre administration des collectivités. Des discussions au bout desquelles, des éléments positifs sont attendus, selon le ministre.

Sur la possibilité de la tenue des élections générales de 2018, le ministre Coulibaly écarte tout esprit de transition. Il soutient qu’il n’entend pas renoncer à organiser des élections au motif d’insécurité liée au terrorisme. Telle est, selon lui, la ligne de tout le gouvernement. « Nous devons nous battre pour la tenue de ces élections, parce que si nous n’organisons pas d’élections, d’un point de vue juridique, dans quoi allons-nous nous retrouver ?S’est-il interrogé. Il a conclu que le Mali qui a volontairement mis fin à une transition en 2013,  pour accélérer la reconstruction de la paix, ne peut aucunement vouloir une autre transition car, selon lui, on ne peut asseoir une paix en mettant les institutions en parenthèses.

S’agissant des régions non opérationnelles, le ministre a rassuré que le gouvernement a trouvé un terrain d’entente avec le collectif des régions non opérationnelle par le langage de la vérité, celui d’opérationnaliser trois régions par an.

DK

22 Septembre

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