Dans le cadre d’information et de sensibilisation pour une forte mobilisation autour de la 1ere édition du Salon international de l’Industrie (SIM) qui se tient du 19 au 21 avril prochain à Bamako, le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a rencontré hier à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, les opérateurs économiques. Pour le ministre, ce salon « vise à donner un coup de pouce à l’industrie malienne ».
Après Sikasso, Ségou, Koulikoro et Kayes, le ministre du Développement industriel était hier face aux opérations économiques du district de Bamako. A travers cette rencontre, le département en charge du développement industriel voulait mieux informer et sensibiliser les opérateurs économiques sur les objectifs du Salon international de l’Industrie que notre pays s’apprête à organiser au cours du mois d’avril. La rencontre s’est déroulée en présence du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily et de plusieurs membres de son bureau.
Dans son intervention, le président de la CCIM a rassuré que sa structure ne restera pas en marge de cette importante rencontre qui permettra d’accélérer le développement industriel, la création d’un cadre propice au développement de partenariats entre les industriels maliens et étrangers et la valorisation de la recherche et du savoir-faire-faire local.
Le ministre du Développement industriel a rappelé que le salon est une concrétisation de la volonté du président de la République pour donner un coup de pouce à l’industrie malienne. « Notre ambition est de faire du salon un tremplin décisif pour réussir notre décollage industriel, dont le but ultime est d’élargir significativement notre base manufacturière, créer des bassins d’emplois pour notre jeunesse et convertir utilement nos multiples atouts naturels », a-t-il insisté.
Le ministre a également annoncé que dans le cadre de la décentralisation du développement industriel, son département en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie, définira bientôt un important programme de réalisation et de mise à disposition de zones industrielles modernes, conforment aux meilleurs standards en la matière. Selon lui, « ces zones comporteront toutes les commodités qui peuvent en faire des pôles reconnus de développement et de compétitivité à l’effet de conforter significativement le dynamisme de l’économie locale ».
Les questions des opérateurs économiques ont essentiellement porté sur les facteurs de production notamment le coût élevé de l’électricité, des tarifs de communication du téléphone, le manque d’infrastructures routières, la concurrence déloyale…
Le ministre a rassuré les opérateurs que le gouvernement a pris des engagements pour résoudre ces problèmes.
Y Doumbia
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali