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Le ministre des Infrastructures et de l’équipement à Ségou : SEYNABOU DIOP A VISITE LES GRANDS CHANTIERS DE LA 4è REGION

L’échangeur, les routes et les travaux de voiries ont métamorphosé la ville de Ségou. Mais, avant même leur inauguration, le problème de leur entretien se pose avec acuité

Région en chantier, la capitale des Balanzans arbore fièrement ses nouvelles infrastructures de développement. Zone sahélienne par excellence, Ségou est surtout considérée comme le grenier du Mali avec une production rizicole frôlant le million de tonnes de riz par an. Ce potentiel confère à la région une attention particulière des plus hautes autorités du pays qui y ont engagé de véritables chantiers du développement.
Aujourd’hui, la Cité des Balazans a totalement changé de physionomie au grand bonheur des Ségoviens. C’est donc à Ségou que les projecteurs se tournent désormais. Cette impulsion entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme du projet d’aménagement structurant, lancé, depuis deux ans, par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.
Pour le département en charge de l’Equipement et du Désenclavement, la mise en œuvre de cet ambitieux programme reste un véritable défi à relever. Raison pour laquelle le ministre a entrepris, le weekend dernier, une tournée pour visiter les différents chantiers de la région mais aussi et surtout pour insuffler la dynamique nécessaire au respect des calendriers établis entre son département et les différentes entreprises en charge de la réalisation des chantiers.

Problème d’entretien. A son arrivée à Ségou, Seynabou Diop s’est d’abord rendue à l’échangeur où elle a été accueillie par une forte délégation conduite par le gouverneur, Georges Togo, accompagné du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra et des légitimités traditionnelles et religieuses de la ville.
Ensuite, elle a visité les nouvelles voies urbaines de la ville et les croisements où des feux tricolores seront installés. Ces voies urbaines s’allongent sur 11 kilomètres. La visite se poursuivra dans la rue qui dessert la gendarmerie du quartier Seïkoura en passant par le croisement de la rue Médine et l’INPS.
Là, le constat est amer. En effet, les caniveaux logeant les voiries urbaines sont devenus de véritables dépotoirs d’ordures. Certains riverains ont même eu l’audace de brancher les tuyaux de leurs toilettes sur ces caniveaux.
Par endroits, la situation est tout simplement intenable. Face à cette situation, Seynabou Diop a invité le maire à prendre des dispositions urgentes pour résoudre le problème. Un message bien perçu par l’édile qui déplorera : «ce que nous venons de voir est aberrant si l’on sait tous les efforts fournis par le gouvernement en faveur de l’octroi de ces équipements de voirie à la ville de Ségou parmi tant d’autres demandeurs à travers le pays». Puis, il s’est engagé à prendre des dispositions pour sensibiliser les populations au bon usage de ces nouvelles infrastructures.
C’est la sortie vers Markala qui abrite fièrement le nouvel échangeur de Ségou. C’est un ouvrage bâti sur environ 60 mètres de large, 35 m de long et 4,50 m de haut en béton armé. Ici, le ministre n’a pas caché sa satisfaction : «Nous sommes satisfaits de la qualité des travaux. Ils ont été faits dans les règles de l’art et le délai a été respecté. Mais malheureusement, nous avons déjà constaté des agressions sur les voies d’accès et les voies urbaines», a-t-elle déploré, avant d’inviter les autorités régionales à prendre des dispositions idoines pour circonscrire le phénomène.
Concernant l’entretien des voiries, elle estimera qu’il est de notre devoir, à tous, de conserver cet acquis et de préserver ces infrastructures qui concourent surtout à l’amélioration du cadre de vie dans la ville.
Pour l’honorable Yacouba Traoré, député élu à Ségou, ces chantiers sont assez révélateurs de l’intérêt accordé à la région par le gouvernement.
«En terme de réalisation, nous constatons, aujourd’hui, que la plupart de ces chantiers sont à un niveau d’exécution très important. Et la région a changé de visage, du point de vue infrastructures. Par exemple, à chaque hivernage, les Ségoviens vivaient un véritable calvaire à cause de l’absence de caniveaux pour les eaux de ruissellement. Cette année, grâce à la réhabilitation de la voirie urbaine, la ville n’a pratiquement pas connu d’inondation, d’où le grand soulagement des populations», a expliqué le député, tout en égrénant d’autres chantiers dont la réalisation est très attendue par la région. Il s’agit, entre autres, de la grande centrale solaire de Pélengana et de la route Banankoroni-Dioro.
Avec la réalisation de ces infrastructures, les bases d’un développement intégré et inclusif semblent jetées. Et les acteurs économiques de la région ne semblent pas rester en marge.

Doussou DJIRE

Essor

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