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Le ministre de la Sécurité Salif Traoré : « nous avons à faire à un ennemi complexe »

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Salif Traoré, était l’invité du Forum de la presse de ce jeudi 4 mai 2017 à la Maison de la presse. Il a été interrogé par les journalistes, Alexis Kalambry des Echos ; Abdoulaye Barry ; et Mariam Hari Maïga de studio Tamani.

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L’entretien du ministre a porté sur les actions que le gouvernement est en train de mettre en place pour une meilleure sécurisation des Maliens. C’est dans ce sens qu’il a abordé le projet de loi adopté par le conseil de ministre sur la Loi d’orientation de la sécurité. Cette loi, si elle est adoptée par l’Assemblée nationale permettra, selon le ministre, de rendre plus robuste les moyens d’opération de nos forces de sécurité. Elle permettre de doter le département d’un budget de 446 milliards de francs CFA.

Pour le ministre de la Sécurité, il y a obligation de doter les agents de sécurité de moyens sophistiqués, comme des blindés par exemple, parce que nous avons à faire à un ennemi qui est complexe, et qui possède parfois des armes, comme des roquettes, que certaines de nos forces n’ont pas. « Chaque fois que l’ennemi met en pratique de nouveaux moyens, nous nous adaptons », a-t-il souligné avant de déplorer la déstabilisation d’un pays où l’ennemi s’approvisionne en arsenal de guerre. Il y a aussi un problème d’effectif et la Loi d’orientation de la sécurité permettra de pallier à tout ça.

Y a-t-il un problème de renseignement ? Le ministre pense que beaucoup d’efforts sont consentis, mais les agents de sécurité ont aussi besoin de la participation des populations. Il y a une cellule de renseignements qui a été créée au niveau du département dans laquelle Minusma et Barkhane sont intégrées.

Nos partenaires comme la Minusma et Barkhane sont-ils sincères avec nous ? Oui, à en croire le ministre, puisqu’ils prennent part à des patrouilles, et des opérations et eux aussi perdent des hommes au Mali. « Connaissez-vous un de ces pays qui n’est pas touché par le terrorisme chez lui ? », a rétorqué le ministre à la question d’un journaliste.

Pourquoi avons-nous des policiers corrompus ? « Il n’y a pas de corrompu sans corrupteur. Si les gens arrêtent de corrompre les policiers, il n’y aura plus de policiers corrompus. De toutes les façons nous sommes intraitables sur les cas d’indélicatesse. Quand les faits sont avérés, il y a des sanctions que nous prenons. Ces sanctions peuvent aller jusqu’à la suspension ou la radiation. Nous travaillons à avoir une police saine ».

A. Diakité

 

La rédaction

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