Le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, à travers la Direction de la Pyramide du Souvenir, a commémoré la journée du 26 mars en donnant la parole aux témoins, acteurs et militants de cet évènement historique à travers leurs mouvements et associations respectifs.
Placé sous le thème «Mars 1991 : un mouvement solidaire», la commémoration du 26 Mars vendredi dernier à la Pyramide du Souvenir était présidée par Mme Kadiatou Konaré, en présence de plusieurs figures emblématiques du Mouvement démocratique, à savoir Pr Aliou Nouhoun Diallo, Tiébilé Dramé, Mme SY Kadidiatou Sow, Mamadou Gaoussou Diarra. La journée a été célébrée à travers des conférences, des témoignages, des projections de films sur la révolution, le vernissage des expositions d’images, la prestation de la ‘’troupe niogolon’’ sur les acquis et les échecs de 30 ans de démocratie.
Mme la ministre a témoigné sa solidarité à toutes les victimes de la lutte démocratique. « Ce qui est important à célébrer par rapport au 26 mars 1991, c’est le sens de la solidarité. Donc, nous avons décidé de mettre l’accent sur la solidarité : solidarité avec les enfants, solidarité avec les jeunes et nous allons être solidaires à pleurer avec les mamans qui ont perdu leurs enfants car la révolution de 1991 était avant toute chose un vaste mouvement de solidarité. Il est important de célébrer la solidarité parce que sans la solidarité, aucun combat ne peut aboutir», a-t-elle expliqué.
Après 30 ans de démocratie, a fait savoir le ministre Kadiatou Konaré, c’est un devoir d’obligation de s’arrêter pour rendre hommage à tous les martyrs tombés avant le 26 mars. «Rendre hommage aussi à tous ceux qui sont tombés les jours qui ont précédé le 26 mars, et même, après le 26 mars. Nous devons donc nous incliner devant leur mémoire et faire le vœu que les martyrs puissent à jamais servir de source d’inspiration..».
Auparavant, la Directrice générale de la Pyramide de souvenir, Mme Fadima Coulibaly, a invité l’assistance à observer une minute de silence en la mémoire des victimes. Cette journée, poursuit-elle, est une occasion donnée aux acteurs de la lutte de se rappeler l’ardeur, la conviction profonde et la foi réelle qui ont soutenu leur combat afin que la flamme de la révolution démocratique reste à jamais allumée, dira-t-elle.
Bintou Diarra
Source : Le Challenger