Cela ne fait plus aucun doute : Le ministre Boubou Cissé et son cabinet ont décidé de démunir l’AUREP (Autorité pour la recherche pétrolière) et de la laisser mourir de sa belle mort. Rattachée au cabinet du département des mines, l’AUREP est chargée du suivi du programme des travaux des sociétés, de leurs engagements contractuels financiers, de la promotion des bassins sédimentaires, de la formation du personnel de l’administration et chargé aussi de la recherche et de la découverte du pétrole.

Depuis la crise sécuritaire, les investisseurs sont rentrés et avec eux les sociétés pétrolières. Deux années après la crise, commencent les problèmes dans ce  secteur hautement stratégique pour notre pays. Les fonds propres générés par l’entreprise s’amenuisent  et il n’y a plus de nouvelles rentrées. L’AUREP commence à connaitre des difficultés, s’agissant du paiement des salaires. Situation à laquelle les ministres Touré et Sy de la transition ont trouvé une solution : celle de payer les agents de la structure sur les fonds destinés au financement de la recherche. Mais que se passe-t-il à l’heure actuelle? L’incroyable ! A la tête du département des mines, le ministre Boubou Cissé a mis son plan machiavélique en marche, un plan qui a consisté d’emblée  par un arrêté  à surseoir à l’alternative de ses prédécesseurs et à décider, avec le ministre des finances sortant, à mettre dehors 28 agents et à
les remplacer tous par des fonctionnaires de l’Etat. Cette politique du ministre sans expérience et en manque de vision est en train de tuer un secteur hautement stratégique de notre pays. Ses bras armés dans cette entreprise funeste sont, son chef de cabinet et son Secrétaire Général.
Nous assistons depuis un moment à un gâchis de cadres, avec toujours la complicité du ministre Cissé. Au moment où l’AUREP a besoin d’assistance urgente pour s’enraciner, le ministre Boubou Cissé l’abandonne. Pis, il veut lui donner le coup de grâce ? N’ya-t-il pas derrière tout cela une manœuvre politique ? D’ici peu, la vérité sera dite.
A l’AUREP, le ministre Boubou Cissé et son cabinet ont mis en exécution leur programme de licenciement abusif  concocté  à l’endroit de 28 cadres malgré l’existence d’un protocole d’accord signé entre le ministère des mines, la DNT, le CNPM et la section nationale de l’énergie(SECNAMI). Ce protocole les engageait à surseoir à tout licenciement dans le secteur des mines et de la recherche pétrolière avant de convenir des mesures d’accompagnement. Malgré tout, le 6 Avril 2015,  la notification de licenciement a été faite et les agents licenciés attendent encore leur salaire. A l’AUREP aujourd’hui,  c’est un désastre,  la désolation, la consternation du fait d’un homme : Boubou Cissé. C’est dix ans de travail de cadres compétents que le ministre des mines a anéanti sans état d’âme. Le plus drôle dans cette histoire, c’est que même licenciés, la direction sera obligée de les solliciter.
Depuis l’arrivée de Boubou Cissé au département, la recherche pétrolière se meurt et avec elle les mines car nous n’assistons plus à l’ouverture d’unités de production. Que voyons nous depuis qu’il est à la tête du département, si ce n’est l’acharnement contre des hommes considérés comme des promoteurs nationaux et qui ont beaucoup investi dans le secteur. Pour toute récompense, le ministre Cissé, en mission commandée, a mis tout en œuvre pour récupérer ce qu’ils ont construit des années durant en faisant des gros investissements, les mines, pour les attribuer à d’autres. Quel gâchis !
Boubou Cissé doit se ressaisir, pendant qu’il en est temps. Sinon un jour viendra le regret d’avoir fait tant de mal. Un ministre se doit de poser des actes positifs. Il s’est évertué à faire le contraire dans des secteurs prioritaires du développement. Sinon, quel acte positif le protégé d’IBK et Karim a-t-il posé à l’endroit du secteur des mines et de l’AUREP ? Y a-t-il une seule convention qu’il a signée pour booster le secteur de la recherche pétrolière ? Le PDRM, bras armé de la DNGM vit les mêmes problèmes par la faute de Boubou Cissé.
A suivre !
O C

Source: Waati