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Le ministère de la justice et l’ASSEP outillent les journalistes sur l’organisation et les procédures judiciaires au Mali

L’institut national de formation judiciaire (INFJ) a abrité du 21 au 23 novembre un atelier de formation des journalistes sur l’organisation et les procédures judiciaires au Mali. Cet atelier, est organisé par le ministère de la justice en partenariat avec  l’ASSEP.

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Le Directeur Général de l’INFJ, M. Mohamed Sidda Dicko a indiqué dans ses propos liminaires les trois axes de la feuille de route du ministre de la justice, Me Mamadou Ismaël Konaté. Il s’agit de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et  financière, la lutte contre les violences conjugales et la lutte contre les accidents de la circulation. Pour la mise en œuvre de ses axes, il faut une mobilisation et une sensibilisation accrue au moyen d’une intense communication sans laquelle, ils ne pourront  partager, a-t-il précisé.  A l’en croire, l’émergence d’une société paisible n’est possible que dans le renforcement d’un Etat de droit qui deux composantes essentielles, les médias et les services judiciaires sans lesquels toute gouvernance est nulle. Fort de ce constat, explique M. Dicko,  l’objectif principal  de former les médias aux concepts judiciaires est de faciliter le dialogue ou le partenariat entre deux parties prenantes essentielles à la gouvernance et aussi de renforcer leur capacité à s’y adapter. Les médias jouent un rôle essentiel dans la cohésion et la paix sociale par la production d’une information pertinente et importante, a-t-il poursuivi. Selon lui, les médias ont un double avantage comparatif certain sur lequel  la justice doit s’appuyer, la couverture géographique et la proximité des populations. Ils sont à ce titre des relais indispensables pour véhiculer  l’information judiciaire dès lors que les concepts judiciaires sont bien maitrisés. Pour Birama Fall, président de l’ASSEP, cette formation a pour but d’initier les journalistes sur les concepts de base du droit. A l’en croire, cette formation est un pas dans l’ancrage de la démocratie au Mali. Selon M. Fall, le  journaliste doit être en mesure de décrypter le langage judiciaire. Le ministre de la justice, Me Mamadou Ismaël Konaté a situé le contexte de cette session de formation. Pour lui, l’objectif de cette session de formation est d’aller au contact de corps étranger  qui ne relèvent pas de la justice mais qui sont nécessaires dans  la mise en œuvre de la justice. A l’entendre, l’alliage  nécessaire et utile entre la justice et les médias est une démarche essentielle pour celui qui veut prendre à bras le corps la justice. Pour lui, la justice et les médias sont deux corps qui agissent de la même manière. D’après Me Konaté, sans les faits, il n’y a point de journaliste et point  de juge. Le journaliste est la résultante directe du juge, indiquera-t-il. Pour critiquer les décisions de justice, il faut avoir  les méandres  du droit, a-t-il expliqué. Selon lui, relater une décision de justice ne se fait pas de la même manière comme celle de la visite d’un chef d’Etat. Le ministre s’est dit compter sur les journalistes pour critiquer la justice. « Sans les journalistes, il n’y’a pas de justice », a-t-il conclu.

Abdrahamane Sissoko

 

Source: lepays

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