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Le mécontentement de certains commerçants détaillants face à l’annonce tardive de la cessation de la grève

Une ronde dans certains marchés de la rive droite du district de Bamako  nous montre grandement que beaucoup de nos commerçants détaillants  n’étaient  pas au courant de l’annonce faite la veille,   concernant la reprise des activités par le syndicat des commerçants. Nous avons un tour dans les marchés  de Baco-Djicoroni et de Torokorobougou pour nous renseigner plus.

Au marché de Bacodjicoroni, Diarramousso , une vendeuse de tasses et des ustensiles de cuisine dit qu’elle ne l’a su que dans l’après-midi, Comme elle n’est pas trop loin marché, elle est venu ouvrir vers 16H à peu près . Cela sans même  faire sortir les marchandises qu’elle expose d’habitude dehors puisqu’elle n’est pas trop sûre de la nouvelle.

Quant à Touré , lui aussi vendeur des tasses et matériels  de cuisine, il dit qu’il avait  fermé sans être  pour la  grève. Selon lui, on pouvait revendiquer  tout en travaillant. La fermeture  ne fait rien aux grossistes. Mais il faut reconnaitre que ça étouffe  celui qui ne cherche que le quotidien. Aussi, accuse-t-il les grossistes d’être responsables de la cherté  car, pour lui, ils vendent  très souvent la même marchandise aux  commerçants  détaillants  et aux clients au même prix. Personne n’est sans savoir que  cela détruit le marché. Une  cliente à  côté n’est pas du même  avis. Elle trouve que ce n’est pas une question de grossiste ou de détaillant mais  plutôt du marché en général. Si une mesure est prise, elle doit être  respectée  par tout le monde pour l’intérêt  de tous .Elle ajoute que c’est dur  pour eux les clients de ne pas avoir ce dont ils ont  besoin, mais souvent, c’est nécessaire  pour atteindre les objectifs communs. Au marché de Torokorobougou  Moussa Touré vendeur de chaussures et d’habits dénonce le manque de communication des autorités syndicales. Pour lui, l’information donnée tard aux environs de minuit n’est pas de bons moments pour le faire .Aussi, il ajoute que les syndicalistes donnent de l’information à  l’ORTM alors  que cette chaine  n’est pas suivie par tout le monde. Selon Moussa toujours  cette maladresse impactera sur les futures décisions puisque beaucoup ne la prendront pas au sérieux.

Quant à Haidara  du même marché, il rend coupable la politisation et la multiplication des syndicats dans un même  secteur.

  Issa  Djiguiba

 

Le Pays

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