En droite ligne des conséquences des sanctions économiques et financières imposées à notre pays, l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine-Titres (UEMOA-Titres) a adressé un avis aux investisseurs pour leur faire savoir qu’il a été constaté le non-paiement des sommes dues, le 21 février 2022, par l’Etat du Mali au titre du paiement des intérêts sur l’Obligation Assimilable du Trésor Référencée pour un montant total de 2,01 Milliards de FCFA.
Du côté des autorités maliennes, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alousséni Sanou rassure que les échéances non réglées seront immédiatement payées dès la levée des restrictions. Depuis les sanctions économiques et financières imposées à notre pays par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine-Titres (UEMOA, le Mali est confronté à de sérieux problèmes pour pouvoir faire face à ses engagements vis-à-vis de ses partenaires. Pas plus tard que la semaine dernière, à travers une note destinée aux investisseurs, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni Sanou avait annoncé le non règlement de l’échéance du 28 janvier 2022 qui s’élevait à plus de deux milliards de Francs CFA. Selon l’AFP, ce défaut de paiement, malgré «les avoirs suffisants du trésor public malien» a été suivi de plusieurs autres qui ont porté à ce jour le total des impayés de l’État malien aux investisseurs à plus de 53 milliards de FCFA soit 81 Millions d’euros. Qu’à cela ne tienne, hier jeudi 24 février 2022, nous avons pu mettre la main sur un avis de l’UEMOA-Titres adressé aux investisseurs. Il ressort de cet avis que conformément à ses missions d’information des acteurs du Marché des Titres Publics (MTP), UEMOA-Titres informes les investisseurs du MTP que le Trésor Public du Mali n’a pas été en mesure de procéder au règlement de ses engagements financiers sur le MTP en date du 21 février 2022. Selon les données, il a été constaté le non-paiement des sommes dues, le 21 février 2022, par l’Etat du Mali au titre du paiement des intérêts sur (…)
Tougouna A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON