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Le Mali cherche 100 milliards de FCFA pour le financement d’infrastructures de développement

L’émission obligataire est ouverte aux personnes physiques et morales des pays membres de l’UEMOA, ainsi qu’aux investisseurs institutionnels, régionaux et internationaux.

La période de souscription est ouverte du 17 Juin   au 05 juillet inclus. Elle pourra être raccourcie, prolongée ou déplacée à la discrétion de l’Emetteur, après avis du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).Cette levée de fonds d’un montant de 100 milliards de FCFA,  est destinée principalement, au financement  d’infrastructures de développement prévues au budget 2019 de l’Etat du Mali.

Le remboursement se fera par amortissement annuel en séries égales après trois (3) ans de différé, à compter de la date de jouissance. Le paiement des intérêts se fera annuellement, le 12 juillet de chaque année, et pour la première fois le 12 juillet 2020, ou le premier jour ouvré suivant si ce jour n’est pas ouvré.
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Les obligations sont exonérées de tous impôts et taxes au Mali/ Les revenus liés à ces obligations sont ainsi exonérés de tous impôts et taxes pour l’investisseur au Mali et soumis à la législation fiscale sur les revenus des valeurs mobilières en vigueur dans les autres pays, au moment du paiement des intérêts.

Les Obligations issues de l’emprunt « Etat du Mali 6,50% 2019-2027 » feront l’objet d’une demande d’admission à la négociation sur la Bourse Régionale des Valeurs mobilières (BRVM) au plus tard deux (2) mois après leur date de jouissance. Cette admission permettra d’assurer la liquidité des obligations.

Les obligations seront admissibles au guichet de refinancement de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Sur le plan économique, en 2018, l’environnement économique au Mali a été marqué globalement par une pluviométrie plus abondante par rapport à l’année précédente. A cela s’ajoute une stagnation des prix à la consommation des produits de base, après une hausse observée un an plutôt.

La croissance de l’économie s’est encore ralentie en 2018 avec un taux de 4,9% contre 5,4% en 2017 en partie du fait de la baisse enregistrée au niveau du secteur tertiaire 2,5% contre 5,2% l’année précédente.

Le tertiaire représente 36,7% du PIB. La structure de l’économie malienne étant dominée par le secteur primaire et tertiaire, la bonne campagne enregistrée cette année n’a pas suffi pour assurer une croissance économique plus forte. L’inflation est restée largement en deçà du seuil fixé dans les critères de convergence de l’UEMOA à 1,8% en 2018. Ce niveau reste dans les normes communautaires de l’UEMOA (3,0% maximum).

En 2018, l’activité économique malienne a poursuivi son redressement malgré un ralentissement comparativement à 2017. Les estimations font ressortir une progression de 4,9% du PIB en termes réels, après 5,4% en 2017 et 5,8% en 2016. La croissance de l’économie en 2018 a été essentiellement tirée par le secteur primaire suivi du secteur secondaire dont les valeurs ajoutées ont crû respectivement de 7,4% et 5,4% en 2018 contre 5,1% et 6,7% en 2017. Quant au secteur tertiaire, en 2018, il poursuit son ralentissement pour ressortir à 2,5% en 2018 contre 5,2% en 2017.
Pathé Touré

Source: lejecom

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