Les Forces armées maliennes (FAMa) ont rejeté les informations faisant état d’une chute imminente de la région du nord-est de Ménaka aux militants du groupe État islamique (EI), dont la présence s’est accrue depuis que les forces françaises ont quitté le pays en août…”Ce n’est pas vrai. Ce sont des mensonges, des tentatives de propagande, des tentatives de déstabilisation des forces armées maliennes… Menaka n’est pas assiégée, encore moins Tessit ou Ansongo [dans la région voisine de Gao] », a déclaré le directeur général des relations publiques des FAMa, le colonel Souleymane Dembele, lors d’un point de presse. Il a également déclaré que l’armée patrouillait fréquemment dans la région. Ces remarques coïncident avec les plans des principaux syndicats de Gao de commencer une grève de deux jours aujourd’hui pour protester contre l’inaction apparente du gouvernement militaire face aux attaques croissantes des militants islamistes.
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont rejeté les informations faisant état d’une chute imminente de la région du nord-est de Ménaka aux militants du groupe État islamique (EI), dont la présence s’est accrue depuis que les forces françaises ont quitté le pays en août.
« Ce n’est pas vrai. Ce sont des mensonges, des tentatives de propagande, des tentatives de déstabilisation des forces armées maliennes… Menaka n’est pas assiégée, encore moins Tessit ou Ansongo [dans la région voisine de Gao] », a déclaré le directeur général des relations publiques des FAMa, le colonel Souleymane Dembele, lors d’un point de presse. Il a également déclaré que l’armée patrouillait fréquemment dans la région.
Ces remarques coïncident avec les plans des principaux syndicats de Gao de commencer une grève de deux jours aujourd’hui pour protester contre l’inaction apparente du gouvernement militaire face aux attaques croissantes des militants islamistes.
Cette situation est aggravée par des rapports presque quotidiens d’enlèvements, de vols à main armée et de vols de bétail par des gangs criminels qui se déplacent entre les régions frontalières instables.
Des informations ont fait état lundi d’un message audio appartenant prétendument au chef d’une importante milice pro-gouvernementale – le Groupe d’autodéfense des Touaregs Imghad et de leurs alliés (Gatia) – exhortant les membres de la communauté touareg du Mali et des pays voisins à combattre l’EI.
Les milices touaregs sont en première ligne des combats contre l’EI, accusé d’avoir massacré des centaines de civils à Ménaka depuis mars.
À la fin du mois dernier, des affrontements meurtriers entre des combattants de l’EI et des rivaux du Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) d’Al-Qaïda ont éclaté pour le contrôle de Ménaka, forçant des milliers d’habitants à fuir.
Bien que l’armée ait reçu le soutien de mercenaires russes arrivés en décembre, le départ précipité des troupes françaises a bouleversé près d’une décennie d’efforts pour stabiliser la nation sahélienne.
Depuis que l’insurrection a éclaté en 2012, les autorités maliennes ont perdu le contrôle de vastes régions du pays.