Les autorités maliennes de la transition ont annoncé dimanche la fermeture de certaines zones proches de la frontière avec la Mauritanie où son armée mène des opérations militaires contre les combattants d’AQMI.
Dans cette zone désormais fermée, des citoyens ont été visés et des dizaines de maliens ont également été tués ces derniers temps.
Les autorités maliennes, dans un communiqué publié par le ministère malien de l’intérieur déclare que par souci de préserver les relations distinguées et de bon voisinage entre la Mauritanie et le Mali, et de protéger les citoyens mauritaniens et maliens, les autorités maliennes ont décidé d’empêcher la circulation des civils dans les forêts de Ouagadou et de Gringali, où se déroule l’opération militaire « Maleko ».
Cette opération appelée MALEKO a été lancée depuis quelques semaines par l’armée malienne contre les éléments d’Aqmi, notamment ceux du front de libération du Macina installés dans la forêt Ouagadou.
Récemment des fosses communes ont été découvertes dans cette forêt, dont les victimes sont des civils majoritairement maliens, et l’armée malienne et le groupe russe Wagner sont accusés d’être les responsables de ces charniers.
D’ailleurs la force multinationale de maintien de la paix au Mali (MINUSMA) avait entrepris une enquête à ce propos.
Dans cette même zone, sept mauritaniens avaient été tués en janvier dernier, et 31 autres ont disparu, certaines versions ont d’ailleurs rapporté que ces personnes ont été tuées par l’armée malienne.
Seulement le gouvernement malien, dans un communiqué publié dimanche a blanchi son armée des accusations portées contre elle se basant sur des données d’appareils technologiques qui attestent qu’aucune patrouille malienne ne se trouvait dans la région en question (puits Alatay) à la période indiquée, « d’où la certitude que nos forces ne sont pas impliquées dans ces incidents ».
Le gouvernement malien a réaffirmé « le professionnalisme de ses forces et leur respect des droits de l’homme », révélant que depuis la fin de l’année dernière l’armée malienne a interrogé 29 citoyens mauritaniens en terre malienne avant de les relâcher.
Source: saharamedias