Mis en place par les autorités de Transition il y a une semaine environ, un groupe de travail conçu pour prendre langue avec la Cedeao et dégager un schéma de sortie de crise est sur le point de mourir de sa belle mort avant même que de naitre. Sous la houlette du ministre des Affaires Étrangères, Abdoulaye Diop, le format serait d’ores et déjà vivement contesté par ses principaux interlocuteurs.
Il s’agit des instances communautaires qui estiment, selon nos sources, qu’il ne revient pas au Mali d’en prendre l’initiative mais bel et bien à l’institution sous-régionale d’enclencher tous les processus de dialogue devant conduire à l’élaboration d’un chronogramme de la Transition. C’est dans cette optique qu’une nouvelle délégation de l’institution sous-régionale est attendue, selon nos sources, cette semaine, à l’initiative des chefs d’Etat très jaloux de leurs prérogatives supranationales. Le nouveau président en exercice de l’Union Africaine l’avait d’ailleurs martelé à l’envi que c’est à la Cedeao qu’il reviendra de prendre la main dans tous les cas de figure en vertu du principe de subsidiarité.
Source: Le Témoin