Au Mali, la polémique autour de l’achat d’un nouvel avion pour la présidence n’en finit pas de grandir. Après les opposants politiques, puis les députés de l’Assemblée nationale, c’est le FMI qui a tapé du poing sur la table et demandé des explications. Du côté des autorités maliennes, on veut bien répondre, mais on n’apprécie pas vraiment la tournure des évènements.
« Il est normal que le Fonds monétaire international, avec qui nous travaillons, demande des comptes. Ce que nous n’apprécions pas, c’est la manière ». Le ministre malien en charge de l’Information et de la communication, Mahamadou Camara, rappelle que son homologue de l’Economie et des finances a déjà tout expliqué à Christine Lagarde, la présidente du FMI, en personne, lorsqu’elle s’est rendue aux Assemblées de printemps de l’institution monétaire, le mois dernier, à Washington.
« Je ne comprends pas pourquoi on nous refait un procès trois semaines après », s’étonne encore le ministre, qui trouve cela « surprenant ».
Rfi