Pour le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou, ses compatriotes ne devraient pas être alarmistes. Beaucoup se disent pourtant déçus de l’état du pays, cinq après l’insurrection.
Cinq ans après la chute de l’ex-président Blaise Compaoré, les plaintes des Burkinabè s’accumulent. L’actuel Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré fait face à des critiques de corruption et de mauvaise gouvernance.
De même, l’insécurité qui frappe surtout le nord du pays n’arrange pas le bilan du gouvernement. Selon Remis Fulgance Dandjinou, il y a bien eu changement depuis les cinq dernières années. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement assure que “les deux grands postes du budget sont aujourd’hui la sécurité et l’éducation nationale qui occupent plus de 40% du budget national”.
Interrogé sur la persistance de l’insécurité, le ministre Dandjinou affirme que “si dans un pays, une armée subit des attaques pendant quatre ans et que le pays tient et ne s’effondre pas, il faut lui reconnaître cette force de résilience et d’adaptation”.
Source: dw