Les travaux de la Semaine de lutte contre la corruption ont pris fin hier au Centre international de conférence de Bamako. C’était sous la présidence du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Sanogo Aminata Mallé, en présence du Vérificateur général et de plusieurs cadres de l’administration judiciaire. S’adressant aux participants, le garde des Sceaux a prévenu que “la lutte sera poursuivie avec une détermination sans cesse croissante aussi longtemps que perdurera le phénomène”.
La semaine du 9 au 14 décembre 2015 a été dédiée à la lutte contre la corruption. Placée sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, elle a permis de faire le point de la situation au Mali et de sensibiliser l’opinion nationale sur le phénomène.
A la clôture des travaux, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Sanogo Aminata Mallé, a insisté sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption. “La lutte sera poursuivie avec une détermination sans cesse croissante aussi longtemps que perdurera le phénomène”, a-t-elle prévenu.
Le thème choisi pour cette année était “la corruption, un frein au développement”. Tout au long de cette semaine, des magistrats, des financiers, et autres spécialités, à travers des conférences débats ont apporté des éléments de réponse aux questionnements des uns et des autres sur ce sujet sensible qui affecte notre société “depuis des années”. Aussi, elle a été mise à profit pour sensibiliser l’opinion nationale sur le fléau.
Les différentes conférences ont permis de faire une présentation générale de la lutte contre la corruption (les actions menées et les perspectives) ; d’expliquer aux participants en quoi la corruption peut être un frein pour le développement et les informer sur les instruments juridiques internationaux de la lutte contre la corruption. Aussi cette semaine a été mise en exergue pour sensibiliser les citoyens sur le phénomène.
La corruption, un acte qui est réprimé par la loi, doit cesser d’être perçue comme facteur de réussite, avait conseillé le Premier ministre à l’ouverture des travaux. Malgré l’unanimité des uns et des autres sur le fait qu’elle est véritable obstacle pour le développement et l’existence d’organismes internationaux, continentaux, sous-régionaux et nationaux, elle ne cesse de prendre de l’ampleur, selon certains observateurs au Mali. Une situation qui décourage les pays donateurs et de plus en plus les investisseurs.
Le ministre de la Justice a saisi cette tribune pour réaffirmer l’engagement du gouvernement, à travers son département, à lutter contre ce phénomène. Elle a sollicité, pour la réussite de cette lutte, l’engagement de tout le monde à son niveau.
Youssouf Coulibaly
Source : l’indicateur du renouveau