Le sommet des dirigeants du groupe des 20 (G20), qui se tiendra les 7 et 8 juillet à Hambourg, en Allemagne, sera sous le feu des projecteurs, notamment en ce qui concerne l’articulation et la mise en œuvre des résultats conclus en 2016 lors du sommet de Hangzhou.
L’année dernière, l’attention était portée tout particulièrement dans les domaines de l’innovation, de la réforme structurale, du développement, du commerce et des investissements. Bientôt, les regards seront tournés à Hambourg dans l’espoir que le sommet contribuera à une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive de l’économie mondiale.
A l’heure actuelle, l’économie mondiale se consolide, alors que les pays développés et émergents maintiennent une croissance plutôt saine. La situation actuelle pourrait être la plus propice suite à la crise financière mondiale. Toutefois, la croissance reste encore fragile et déstabilisée par des incertitudes liées à la montée des pensées anti-mondialisation et protectionniste. Le G20 fait face à une rude épreuve : les pays membres se divisent au niveau de la politique, ce qui augmente la difficulté de la coordination. Les engagements collectifs progressant de manière incohérente, remet en question la crédibilité du Groupe. Son mécanisme du groupe doit être amélioré te son développement futur nécessite une vision déterminée.
Néanmoins, le G20 est toujours la meilleure plateforme de coopération concernant la gouvernance de l’économie mondiale. Afin de mener l’économie mondiale sur une voie de développement plus sure, il devra rester fidèle à ses dévouements originaux, renforcer l’esprit de partenariat et travailler ensemble pour relever les défis.
La mondialisation économique est un produit de l’histoire. Il a promu efficacement la croissance économique, le progrès social et les échanges entre les peuples. Les défis et difficultés actuels ne constituent en rien les prétextes pour mettre à bas la mondialisation économique. Dans le contexte du ralentissement commercial et de la montée de l’anti-mondialisation, le G20 doit continuer à promouvoir l’ouverture, à lutter contre le protectionnisme, à faciliter les investissements commerciaux, ainsi qu’à jouer pleinement le rôle de moteur dans la croissance économique.
Les pays les plus puissants du monde doivent continuer à mener un développement innovant et une gouvernance à long terme. La croissance mondiale actuelle n’ont pas été acquise facilement. Les pays membres devraient exploiter leur potentiel de croissance par l’innovation, la révolution des nouvelles industries et le développement en profondeur du numérique, ce qui pourrait permettre une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive de l’économie mondiale.
En tant que mécanisme permettant aux économies développées et émergentes de discuter de manière équitable des affaires économiques mondiales, le G20 ont contribué réellement à l’économie mondiale dès son premier sommet. Les résultats fructueux du sommet de Hangzhou en 2016, en particulier par les offres publiques de la Chine ont redonné la confiance à toute partie et à l’économie mondiale. Aujourd’hui, c’est au tour de Hambourg de se présenter devant le monde. On va voir ce qu’il a pour nous.
(Par Zhang Jun, directeur de la division Economie internationale du ministère chinois des Affaires étrangères)
La rédaction