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Le fleuve Niger : OBJET DE TOUTES LES ATTENTIONS

Responsables communaux, groupements de la société civile, techniciens des services publics, gestionnaires et usagers de tout bord du fleuve étaient réunis depuis deux jours à la faveur de « l’atelier de renforcement des capacités des acteurs sur les aspects de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources au Mali ».

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La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo. C’était au siège de l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) en présence de son directeur général Abdourahamane Oumarou Touré.
L’ABFN organise depuis 2 semaines des ateliers de renforcement des capacités en matière de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources. Ces ateliers qui permettent une connaissance des menaces sur le fleuve et leur large diffusion auprès des communautés, ont concerné les maires de 94 communes des cercles de Yanfolila, Kangaba, Kati, Koulikoro, Ségou, Niono, Baroueli et Macina. Des organisations faitières, des services techniques de l’Etat étaient également parmi les cibles de ces ateliers. «Les notions de bassins versants, de sous bassin, de tête de sous bassin, d’écosystème et de services écosystémiques » ainsi que le «fleuve Niger au Mali, les risques existentiels et les actions de sauvegarde » ont été au centre des échanges. Pour le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo, il s’agit « d’identifier les risques existentiels du fleuve Niger à Bamako et de proposer des actions pertinentes de sauvegarde au niveau des 6 communes du District ».
« Il nous faut aller vers des solutions innovantes et pertinentes de financement des actions de sauvegarde du fleuve Niger » a recommandé Mme Kéita Aïda M’Bo. Selon laquelle l’ensemble des communes du district étant riveraines, elles doivent s’impliquer davantage dans la sauvegarde du fleuve par l’inscription des actions de sauvegarde dans les programmes de développement social, économique et culturel et en œuvrant à ce que l’argent du fleuve revienne au fleuve.
Aujourd’hui, les activités anthropiques ont rendu le fleuve « de plus en plus vulnérable » en en modifiant l’écologie et l’hydraulicité ainsi que celles de ses affluents », a-t-elle rappelé. La prolifération des plantes aquatiques nuisibles, la réduction de la saison de navigation qui dure entre 2 et 3 mois au lieu de 6 à 8 mois jadis et une chute de la production halieutique sont aussi, entre autres, des « activités anthropiques » citées par le ministre. Les conséquences de ces activités ont bouleversé la vie socio-économique des peuples et des sociétés du fleuve et de ses affluents. « Au-delà, c’est le développement socio-économique du Mali qui en est fortement affecté », a regretté le ministre Kéita Aïda M’Bo pour qui il est « essentiel » de fournir aux gestionnaires et usagers au niveau local, des connaissances et outils pour la prise en charge de la problématique de la sauvegarde du fleuve Niger.
Suite aux risques et menaces recensés au cours des ateliers précédents les participants ont proposé plusieurs actions de sauvegarde, dont, entre autres, l’instauration d’une taxe de prélèvement pour financer ou soutenir des actions de sauvegarde du fleuve, la création d’emploi pour réduire ou mettre fin à la pression sur le fleuve Niger.
K. DIAKITé

 

Source: essor

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