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Le FDR indigné par le refus de Sanogo de répondre à la convocation de la justice

Dans un communiqué à nous envoyé, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) dit être profondément indigné devant le refus du Capitaine (au lieu du général) Sanogo de répondre aux convocations du juge d’instruction chargé de l’enquête sur les disparitions forcées et les exécutions sommaires perpétrées à Kati en mai 2012 et en octobre 2013.

 

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Le FDR dit avoir constaté que depuis plusieurs semaines, le capitaine Sanogo multiplie les manœuvres dilatoires pour ne pas s’expliquer sur les graves crimes commis à Kati du temps où il y régnait en maître absolu. Un jour, il est malade, un autre jour, il est soi-disant un ancien chef d’Etat !

Le FDR est choqué par la complaisance que manifeste le gouvernement à l’égard du capitaine Sanogo qui donne l’impression d’être intouchable. « Il nargue la justice depuis la mi-octobre en toute impunité alors qu’il doit s’expliquer sur la disparition et la mort de plusieurs dizaines de pères de familles dont les épouses et les enfants attendent que justice leur soit rendue », peut-on lire dans le communiqué signé de son porte-parole Amadou Koïta.

De quelles protections bénéficie le capitaine Sanogo pour narguer et défier la justice du Mali ? Pourquoi le Gouvernement est-il impuissant à faire comparaître devant la justice un homme soupçonné d’avoir commis, ordonné ou couvert des graves violations des droits de l’homme ? Voilà autant de questions que se pose aujourd’hui le FDR.

Le FDR se demande si le Gouvernement veut faire la lumière sur les crimes commis à Kati.

« Les dernières décisions prises par la présidence de la République, notamment la lettre confidentielle n°00082 du 3 novembre 2013 du Chef d’Etat-Major particulier du président de la République  adressée au ministre de la Défense au sujet de la sécurité du capitaine Sanogo ainsi que les déclarations hasardeuses du Directeur de Cabinet du Président relatives à un prétendu accord international donnant au capitaine le statut d’un ancien chef d’Etat, donnent à penser que le Gouvernement veut le protéger », déclare le front anti-putsch qui continue donc de s’opposer à l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012.

Pour le FDR, le capitaine Sanogo n’a jamais été chef d’Etat du Mali. Il ne saurait avoir ni le statut ni les avantages accordés à un ancien Chef d’Etat.

« Ceux qui, par leur inaction, cherchent à le soustraire à la justice prennent une lourde responsabilité devant le peuple malien et devant l’opinion internationale », conclut le FDR.

SOURCE / BAMADA

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