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Le dernier hommage à SBM

Décédé le lundi 21 mars 2022, l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA a été accompagné ce jeudi 24 mars à sa dernière demeure par sa famille, ses héritiers politiques, ses compagnons du mouvement démocratique, des personnalités politiques et civiles du pays. Il repose au cimetière de Niaréla.

Les obsèques de Soumeylou Boubèye MAIGA se sont déroulées devant sa résidence au Quartier du fleuve de Bamako. Un dernier hommage rendu à l’illustre disparu qui a été de tous les combats de l’avènement de la démocratie dans notre pays.

Ce jour, ils étaient des centaines de personnes à se mobiliser autour des obsèques de l’homme pour témoigner de son attachement à la paix, à sa patrie au service de laquelle il a consenti de nombreux sacrifices.

Homme d’État comme le témoignaient certains, pour beaucoup, ce n’est pas sa mort qui a choqué le plus, mais les conditions dans lesquelles il se trouvait avant son décès.

En effet, malgré son état de santé très fragile, il était détenu à la clinique Pasteur de Bamako bien qu’il fût présumé innocent dans l’affaire dite d’équipements militaires.

Les différentes alertes de sa famille, de ses avocats et son parti pour son évacuation sont restées sans réponse satisfaisante.   

Les différentes interventions lors de cette cérémonie ont déploré cette attitude des autorités de la Transition qui ont refusé l’accès aux meilleurs soins à l’une des plus grandes personnalités du pays.

« Vous avez fait ce que vous avez pu, Dieu a fait ce qu’il a voulu », a rendu hommage Arboncana MAIGA, jeune frère du défunt.

Il a indiqué que l’illustre disparue s’est toujours battue pour sa famille et le Mali.

Issa Kaou N’DJIM estime, pour sa part, qu’il n’y a pas d’homme parfait, mais que son parcours doit inspirer. « Nous sommes opposés en politique, mais nous sommes tous des Maliens », a-t-il ajouté.

Quant au représentant du Cadre des partis politiques, Amadou KOITA, il a souligné que la loi sert à protéger la liberté des citoyens et leur vie et non pas en les privant. Après 8 mois de ‘’séquestration’’, SBM, combattant de la liberté,  a rendu l’âme le lundi 21 mars meurt en martyre, a affirmé l’ancien ministre KOITA.    

« L’histoire retiendra qu’il a tenu tête,  qu’il ne s’est jamais courbé. Il a défendu jusqu’au bout contre vent et marée ceux en quoi il croyait » a déclaré M. KOITA.

Pour sa fille, « personne ne mérite la souffrance » que son père a vécu.

Outre les interventions et les témoignages émouvants marquants, l’absence des membres du gouvernement de la Transition a été largement constatée. Seul, le ministre Harouna TOUREH y était. Mais impossible d’affirmer qu’il était parti au nom du gouvernement, selon plusieurs sources qui affirment que ce dernier est un ami personnel de SBM.

Après la prière mortifère, il a été conduit à sa dernière demeure au cimetière de Niaréla.  Dors en paix SBM

PAR SIKOU BAH

Source : Info-Matin

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