Le ministre de l’Administration Territoriale, Mohamed Ag Erlaf et son collègue en charge des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo se sont prêtés aux questions des députés le mardi 6 février dernier. Au menu des débats, le refus du paiement des impôts par certains citoyens à Yélimané et l’organisation du Hadj.
Deux sujets étaient au centre des débats de la séance plénière de l’Assemblée nationale le mardi 6 février dernier. A savoir, le refus de certains citoyens de Yélimanéde s’acquitter de la TDRL et l’organisation du Hadj. Pour éclairer la lanterne des élus, le ministre de l’Administration Territoriale, Mohamed Ag Erlaf et son collègue en charge des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Amadou Oumar Hass Diallo étaient interpellés ce jour.
Sur le sujet, le député élu à Yélimané, AhamadaSoukouna, a affirmé que depuis 2014,Yélimané connait une situation d’incivisme particulièrement dans le domaine fiscal. Car les populations refusent de s’acquitter de leurs taxes sans quoi, les collectivités locales ne peuvent pas faire face aux actions de développement. Pour le député Soukouna, le problème est purement politique et prend sa source à Bamako. C’est pourquoi, il demande au gouvernement de s’assumer
En réponse, le ministre Mohamed Ag Erlaf a rappelé que la mobilisation des taxes n’engage en rien son département. Selon lui, la mission de son département dans cette situation est de veiller à l’application correcte des lois mais pas d’arbitrer les conflits entre les communautés et les autorités locales.
Le ministre Ag Erlafs’est dit surpris par les accusations du député Soukouna sur une éventuelle complicité de l’Etat dans cet imbroglio entre les populations et les autorités locales de Yélimané. « L’Etat n’a ni été laxiste ni complaisant à l’égard de qui que ce soit. Il revient aux maires et aux partis politiques de jouer leur rôle de formation et de sensibilisation sur la nécessité du paiement des impôts et des taxes », a déclaré le ministre Mohamed Ag Erlaf. Pour qui, le paiement des impôts est une obligation pour tous les citoyens et il ne peut pas être diminué au gré des populations. En la matière explique-t-il, la loi prévoit que le taux peut être diminué ou augmenté de 25%, mais sur la base d’une délibération du conseil communal.
A sa suite, le député BourémaDicko, élu à Baraouéli, a interpellé le ministre des Affaires Religieuses et du Culte Thierno Amadou Omar Hass Diallo sur les difficultés vécues par les pèlerins maliens lors du Hadj 2017. Au nombre desquelles, la longue distance qui sépare les sites d’hébergement des lieux du culte, les problèmes de restauration, le problème d’encadrement entre autres.Pour le ministre Thierno Amadou Oumar Hass Diallo, le pèlerinage n’est pas une activité formelle contrairement à ce que déclare l’honorable Dicko. D’après lui, le gouvernement fournit chaque année beaucoup d’efforts pour alléger la souffrance des fidèles. Pour preuve soutient-il, en guise de reconnaissance, le Royaume saoudien a adressé des messages de félicitation à son département pour la qualité de l’organisation et de l’encadrement des pèlerins maliens.
Solo Minta
Source: Tjikan