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Le contentieux du Point G porté aux instances sous-régionales de justice

Après un certain verdict bigarré des ultimes instances juridictionnelles du Mali, on croyait le contentieux successoral à la direction de l’Hôpital du Point G définitivement éteint. C’est compter sans la pugnacité de l’un des protagonistes, en l’occurrence l’ancien DG remplacé en violation des textes relatifs aux principes d’organisation et de fonctionnement des services publics. Professeur Cissé – c’est de lui qu’il s’agit – n’éprouve aucune lassitude dans sa bataille contre l’installation mitigée du Dr Diallo, lequel occupe son fauteuil sans appel à candidature.

Après une suspension du décret de nomination contesté puis le rejet de son annulation par la Cour suprême, l’ancien DG Cissé est loin de s’essouffler. De source bien introduite, l’affaire est en effet poursuivie par-devant les instances juridictionnelles de la sous-région, auxquelles il revient désormais de départager les parties sur leurs arguments suivants : l’Etat malien estimant être en droit de contourner la loi au nom du défaut de décret d’application, tandis que le Pr. Cissé et l’avocat Hassan Barry soutiennent que l’entrée en vigueur de la lettre circulaire de la Primature sur la question en fait une pratique voire une tradition administrative bien ancrée. Dès lors, toute mesure ou procédure de nomination différente est nul et de nul effet, estiment-ils.

 L’Assemblée nationale face à une invasion de préservatifs 

Exécrable ! Difficile d’utiliser les toilettes de l’hémicycle sans être heurté par la surprenante abondance de condoms abandonnés dans les chasses d’eau. Le phénomène est surtout accentué par une pénurie d’eau assez fréquente dans le secteur et qui n’épargne pas l’institution. Faute donc de pouvoir évacuer leurs réservoirs de sperme, leurs usagers s’en débarrassent sans aucune précaution. Mais, disons-le tout de suite : les principaux occupants des lieux, les députés en l’occurrence, sont hors de cause, selon toute évidence. Les hypothèses convergent toutes vers les habitants nocturnes. Il s’agit des éléments de la Garde Nationale qui peuplent nuitamment les allées désertes de l’Assemblée nationale et les transforment en aire d’orgies aussitôt la nuit tombée.

Leur clientèle est choisie le plus souvent parmi les vendeuses des alentours qu’on peut voir pulluler à la devanture de l’hémicycle dès le crépuscule. Recoupements faits, il nous revient qu’elles se font généralement rémunérer en nature, c’est-à-dire service rendu contre service rendu. En effet, l’occupation des servitudes de l’hémicycle étant interdite aux vendeuses, il suffit pour une marchande d’être prise en défaut pour tomber dans la nasse des chasseurs de belles-de-nuit. Les tractations pour libérer les marchandises saisies ne se déroulent jamais de jour et se poursuivent la nuit jusqu’aux toilettes de l’hémicycle. A leur décharge, toutefois, les précautions de protection pour limiter les MST.

Les tresses en voie de disparition 

Les femmes et jeunes filles maliennes ne sont plus friandes de tresses à la mèche. Très prisée et répandue dans un passé encore récent, l’utilisation de cette forme de coiffure cède progressivement le terrain aux perruques. Et pour cause, de plus en plus nombreuses sont les utilisatrices qui estiment que celles-ci, en plus d’être beaucoup plus pratiques, reviennent beaucoup moins chers. Une perruque dure en effet plus longtemps que les tresses à usage unique et semble par-dessus le marché mieux adapté aux obligations religieuses. En clair, l’eau des ablutions atteint moins facilement une tête tressée tandis que la perruque est facilement démontable à toutes les occasions, y compris pour le sommeil et même les grandes ablutions. Il en résulte, en tous les cas, que les femmes n’ont recours aux tresses que très exceptionnellement, au grand dam des commerçants de mèches logiquement contraints d’adapter leurs offres de matériaux de coiffure au nouveau goût de leur clientèle.

Source: Le Témoin

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